Red Bull : début de polémique sur des tests effectués avant Melbourne ?

Red Bull est mise en cause aujourd’hui pour avoir fait tourner un moteur Renault en tests durant quelques jours avant le premier Grand Prix de la saison en Australie.

C’est le journal allemand Bild qui rapporte l’information selon laquelle un châssis, dépourvu d’ailerons avant et arrière, aurait été testé en intérieur, avec un moteur Renault, dans les locaux de l’entreprise autrichienne AVL, possédant en ses murs plusieurs éléments pouvant être utilisés pour diverses simulations.

L’existence de ce test secret – qui reste à prouver – aurait été révélé suite à l’envoi anonyme, à la FIA ainsi qu’à Mercedes, Ferrari et Sauber, de documents qui pourraient attester d’une correspondance entre Red Bull, Toro Rosso et Renault.

En fait, selon l’expert technique britannique Matt Somerfield, Red Bull aurait refusé de participer à ses essais et il s’agirait plutôt d’un châssis Toro Rosso qui aurait été utilisé durant ses tests de six jours. On connait bien entendu les liens qui unissent les deux équipes, et on sait également les efforts qui ont été fournis par l’écurie de Faenza pour faire progresser l’unité de puissance française.

Cependant, Bild n’explique pas la présence du pilote d’essais Red Bull, Antonio Felix da Costa à Graz lors de la même période. Une présence qui a été confirmée par le pilote lui-même sur son compte Twitter le 6 mars avec les mots suivants : « Passe le week-end à Graz en Autriche. Mais pas par choix…  »

Actuellement, aucune démarche officielle n’a cependant été entamée auprès de la FIA par une des écuries adverses de Red Bull.