McLaren – Boullier : Etre plus agressifs pour rattraper Mercedes
En tête du championnat constructeurs, McLaren a déjà marqué des points importants en ce début de saison 2014. Pour Eric Boullier, le plan de l'écurie marche comme prévu et le développement va être accentué pour revenir sur Mercedes.
Si Mercedes semble avoir posé son empreinte sur le Grand Prix d’Australie, en portant Nico Rosberg vers la victoire, c’est pourtant l’écurie McLaren qui a pris la tête du Championnat du monde constructeurs, à la faveur du double-podium de Kevin Magnussen (2ème) et Jenson Button (3ème), suite à la disqualification de Daniel Ricciardo, initialement arrivé second.
Une situation qui efface déjà en grande partie l’indigente saison 2013 au cours de laquelle ni Jenson Button, ni Sergio Pérez n’étaient parvenus à monter sur le podium. Eric Boullier, arrivé cet hiver au poste de directeur de la compétition de l’écurie de Woking, explique que le programme sur les premières courses de la saison a été de se concentrer sur certains aspects du développement de la MP4-29 susceptibles de rapporter beaucoup.
« Nous nous sommes concentrés beaucoup cet hiver sur la construction d’une voiture fiable et solide, parce que nous croyons – et l’Australie a confirmé notre stratégie – que la fiabilité est la clé pour prendre des gros points au début de la saison, » a-t-il indiqué à Autosport. Les 33 unités déjà accumulés lors de la manche inaugurale sont donc, à ce titre, une réussite.
Ce d’autant plus que la Mercedes W05 est, pour le Français, largement supérieure pour le moment : « Il est vrai que Mercedes a un certain [avantage au niveau du] rythme, peut-être entre une demi et trois-quarts de seconde sur le reste du plateau, » estime-t-il.
Pas d’affolement donc au regard de l’écart. McLaren va accentuer son travail de développement pour essayer de combler ce fossé : « Maintenant, nous poussons très agressivement sur le développement de la performance. Clairement, nous devons rattraper Mercedes. » L’agenda est clair : « Notre objectif est de revenir pour Barcelone, et ensuite de nous renforcer lors des premières courses en Europe. »
Regarder devant est une chose, mais Eric Boullier n’oublie pas que d’autres, derrière, ont une marge de progression : « Certains autres équipes n’ont pas fait de bonnes performances jusqu’ici, mais clairement, une fois qu’elles seront à pleine puissance, elles seront rapides. »
