Lotus – Bahreïn : Mieux que les autres équipes Renault
L'écurie Lotus a achevé sa première session d'essais hivernaux, à Bahreïn, en ayant le sentiment que les problèmes moteurs l'affectent moins que les autres équipes ; c'est en tout cas ce que pense Nick Chester.
Interrogé par nos confrères britanniques d’<i>Autosport</i>, Nick Chester, directeur technique de Lotus, est revenu sur la première séance d’essais privés à laquelle l’équipe d’Enstone a pris part, à Bahreïn. L’occasion pour lui d’affirmer que Lotus est moins en souffrance que les autres écuries fournies par Renault, tout en constatant un retard sur les structures motorisées par Mercedes.
Il affirme même que Lotus, à la vue de ces essais, est en passe de devenir l’écurie leader de la marque au losange : « Je pense que nous pourrions être l’équipe de pointe de Renault. Ça ne s’est certainement pas mal passé cette semaine comparé aux autres équipes motorisées par Renault et je sais qu’ils ont quelques problèmes. »
Des propos qui ne sont pas sans rappeler <a href="/f1/actualite/16823-lotus-lopez-clarifie-la-situation-et-confirme-lechec-dun-deal-avec-quantum.html" target="_blank" title="Lotus : Lopez clarifie la situation et confirme l’échec d’un deal avec Quantum">ceux tenus par Gérard Lopez, en janvier dernier</a>, pour <i>Auto Motor und Sport</i> : « Lotus n’est pas seulement un client chez Renault. Par conséquent, nous avons essayé de nous mettre d’accord pour qu’il soit plus qu’un simple fournisseur moteur. » L’histoire entre Enstone et Viry-Châtillon a débuté en 1995, lorsque Benetton, qui avait porté Michael Schumacher vers son premier titre, avait conclu un partenariat avec Renault, conduisant les deux marques au titre constructeurs cette saison-là.
Toutefois, la satisfaction d’être "la moins en difficulté" des écuries Renault est relative car le travail à faire pour combler un retard déjà conséquent sur d’autres équipes n’est pas mince : « Même si nous sommes la meilleure équipe motorisée par Renault, nous devons toujours pousser et revenir sur les autres, donc nous devons juste penser à nous et avancer, » admet Chester.
Nick Chester ne se fait pas d’illusions : « Ça va être difficile à Melbourne, c’est sûr ». Cependant, il estime que la différence entre les marges de progression respectives des différentes écuries pourrait permettre de combler le retard relativement rapidement : « Mais [Mercedes] a eu deux très bonnes sessions et ils sont à un bon niveau alors que nous avons toujours beaucoup de marge de progression. Donc, je n’imagine pas qu’ils vont faire tant de progrès avant Melbourne et nous, nous en avons beaucoup à faire. Mais il y a toujours un gros écart à combler. »
Plus précisément, les difficultés du bloc V6 Turbo Renault sont surtout liées au logiciel et non au matériel : « Il reste beaucoup à faire au niveau de l’exploitation et du logiciel et nous avons fait tourner le moteur à plein régime pour la première fois aujourd’hui seulement. Donc, il y a beaucoup à faire dans la manière de l’exploiter et dans la manière de surveiller la gestion d’énergie, ce qui ira mieux assez rapidement. »
Pour rappel, Lotus a couvert, lors de ces quatre jours d’essais à Bahreïn, 111 tours du circuit de Sakhir, ce qui représente 600.7 km, l’équivalent de presque deux Grands Prix (305 km environ). <a href="/f1//f1/actualite/16823-lotus-lopez-clarifie-la-situation-et-confirme-lechec-dun-deal-avec-quantum.html/actualite/16982-F1-Essais-Bahrein-1-Le-bilan-des-quatre-journees.html" target="_blank" title="Essais Bahreïn 1 – Le bilan des quatre journées">Vous pouvez retrouver notre bilan complet des essais de Bahreïn.</a>