Schumacher : Encore et toujours des rumeurs
Après une énième rumeur sur l'état de santé de Michael Schumacher, Sabine Kehm, son agent, a dû une nouvelle fois rappeler que seules les sources officielles devaient être regardées comme fiables. Une situation qui n'est pas nouvelle depuis l'accident de l'ancien pilote.
La communication officielle autour du cas de Michael Schumacher, hospitalisé depuis le 29 décembre dernier <a href="/f1/actualite/16772-grosse-inquietude-apres-laccident-de-ski-de-michael-schumacher-.html" target="_blank" title="Grosse inquiétude après l’accident de ski de Michael Schumacher ?">suite à un grave accident de ski</a> dans la station de Méribel, s’est une nouvelle fois fendue, hier, d’un communiqué laconique, en réaction à une énième rumeur autour de l’état de santé du septuple champion du monde de Formule 1.
Depuis près d’un mois et demi, l’actualité autour de Michael Schumacher bat au rythme des déclarations officielles, de Sabine Kehm notamment, la manager du pilote gravement blessé à la tête. Ce mercredi 12 février, cette dernière est sortie de sa réserve pour l’agence de presse allemand <i>DPA</i> : « Comme toujours quand quelque chose comme ça arrive, ma réponse est que les annonces qui n’émanent pas des docteurs ou du management doivent être considérées comme de la spéculation. »
Ce « quelque chose » qu’évoque S. Kehm est la rumeur, relayée dans la journée de mardi par le quotidien allemand <i>Bild</i>, faisant état une possible pneumonie contractée par Michael Schumacher à l’hôpital de Grenoble où il est actuellement soigné et <a href="/f1/actualite/16902-schumacher-les-medecins-declenchent-une-phase-de-reveil.html" target="_blank" title="Schumacher : les médecins déclenchent une phase de réveil">en phase de réveil</a>. Nul doute que le fait que cette ‘’information’’ non-confirmée ait été reprise et présentée comme dramatique a été à l’origine de ce communiqué, alors même que des spécialistes ont pu expliquer qu’il s’agissait d’une infection courante dans le cas d’un coma prolongé qui se soignait relativement facilement à l’aide d’antibiotiques.
La semaine passée, déjà, la rumeur d’un état végétatif transformée en rumeur de décès de Michael Schumacher, véhiculée et amplifiée sur Twitter et par certains médias, avait obligé le CHU de Grenoble à sortir de son silence, non pas pour donner des nouvelles de l’évolution de la santé de l’Allemand comme cela a pourtant été annoncé et confirmé à chaque évolution notable de la situation, mais bien pour éteindre ces "bruits".
La grave blessure du champion nécessite une longue phase de traitement et d’attention médicaux. Cet état de fait immuable et indispensable pour espérer soigner au mieux Michael Schumacher ne sied guère au temps médiatique qui ne se satisfait souvent que de l’immédiateté, expliquant sans doute le peu de considération et de retenue dont font preuve certains médias dans la reprise et la dramatisation de ce qui ne constitue, en l’absence de confirmation officielle, qu’une rumeur de plus autour d’une situation déjà très grave.
<b>Mise à jour le 13 février, à 18h00 :</b> par le biais d’un nouveau communiqué relayé par Sabine Kehm, la famille de Michael Schumacher s’est exprimée. Voici l’intégralité de ces déclarations : « La famille de Michael souhaite à nouveau exprimer ses sincères remerciements pour toute la sympathie qu’elle reçoit de la part du monde entier. Cela réconforte la famille et nous sommes convaincus que cela aide également Michael, qui est toujours dans en phase de réveil.
Comme c’est souvent le cas dans de telles situations, les journées se suivent mais ne se ressemblent pas. La famille exprime sa reconnaissance envers les gens qui comprennent qu’elle ne souhaite pas révéler de détails médicaux, car elle souhaite protéger la vie privée de Michael. Tel que promis depuis le début, nous continuerons à communiquer toute nouvelle information significative concernant l’état de santé de Michael. Nous savons que le processus de réveil peut prendre beaucoup de temps.
La famille continue à croire avec force à la guérison de Michael et fait entièrement confiance aux équipes de médecins, d’infirmières et d’auxiliaires. Le plus important n’est pas la rapidité de la récupération, mais que la guérison de Michael s’effectue de manière continue et contrôlée. »