Massa, entre Lotus et McLaren, jouera désormais sa carte personnelle chez Ferrari

Après l’annonce de son départ de chez Ferrari, Felipe Massa est toujours à la recherche d’un volant pour la saison 2014 de Formule 1. Sur sa liste, l’écurie Lotus, qui va perdre Kimi Raikkonen, est toujours en bonne position : « Nous sommes en négociations. A mon avis, la Lotus est une voiture très compétitive, c’est ce que je veux. C’est une équipe avec une histoire très importante au Brésil aussi. »

L’écurie britannique a, par le passé, accueilli dans ses rangs de grands champions auriverde à commencer par Emerson Fittipaldi, champion du monde avec Lotus en 1972, Ayrton Senna qui a remporté ses premiers succès avec la marque de 1985 à 1987 et enfin, Nelson Piquet en 1988 et 1989.

« Nous avons eu beaucoup de conversations pour essayer de trouver un moyen pas seulement pour moi mais aussi pour Lotus de continuer à avoir une bonne voiture, » a ajouté F. Massa dans son entretien pour Globo Esporte.

Mais Lotus n’est pas la seule piste que pourrait emprunter le Pauliste, quand bien même elle parait la plus avancée. D’autres prospections ont eu lieu chez une autre écurie de prestige : « J’ai eu des contacts avec McLaren. Je ne peux pas me prononcer… c’est difficile à dire… avec Lotus les contacts ont été très bons. Bien sur, je veux une voiture compétitive. Ce n’est pas impossible. C’est un changement et j’espère que c’est pour le mieux. »

Interrogé ensuite sur sa fin de saison avec Ferrari, le vice-champion 2008 indique qu’il jouera dorénavant sa carte personnelle et ne sera plus un porteur d’eau pour Fernando Alonso : « Non, je ne vais plus faire ça. Je vais attaquer, » explique celui qui avait encore dû s’écarter du chemin de son équipier lors du Grand Prix de Monza. « Je suis plus relâché, plus libre. » « Dès vendredi, à Singapour, je travaillerai pour moi. […] Le temps est venu de m’occuper de moi, » a-t-il par ailleurs ajouté.

Enfin, questionné sur le duo Alonso / Raikkonen chez Ferrari l’an prochain, Massa rejoint le rang des partisans de la mésentente : « Je connais Fernando et Kimi, pour avoir longtemps travaillé avec eux. Je sais ce qu’ils aiment et n’aiment pas. Sur la piste, ce sont d’excellents pilotes, mais j’ai peur que, ensemble chez Ferrari, cela finisse en clash. J’ai déjà prévenu les patrons qu’ils pouvaient prendre une grande inspiration tant qu’ils peuvent le faire, parce que ça sera difficile pour eux l’an prochain. »