Grand Prix de F1 du Qatar : Est-ce que la météo pourrait s’inviter dans la course au titre ?

Le Titre et le piège des pneus

La disqualification récente de Lando Norris et Oscar Piastri à Las Vegas a intensifié la course au titre. Avant l’avant-dernière manche au Qatar, Norris mène avec 24 points d’avance sur Max Verstappen et pourrait être sacré ce week-end s’il marque deux points de plus que le Néerlandais. Il deviendrait ainsi le deuxième pilote à remporter le titre à Losail après Verstappen en 2023.

Cependant, la couronne ne sera pas facile à décrocher sur ce circuit de 5,419 km. L’épreuve sera avant tout une question de gestion des pneus. En raison de la forte usure et des contraintes élevées (la piste est très abrasive), Pirelli impose une limite de 25 tours par composé. Cela garantit une course à au moins deux arrêts obligatoires, malgré l’utilisation des gommes les plus dures (C1 à C3). Historiquement, la pole position est capitale à Losail, car toutes les courses au Qatar ont été menées de bout en bout.

Météo – Situation générale

Située sur la péninsule arabique, la région de Doha bénéficie d’un climat désertique, caractérisé par des précipitations rares et un soleil omniprésent. En cette fin novembre, une petite dorsale anticyclonique apporte un temps stable et sec.

En cette fin novembre, les conditions au Qatar sont typiquement agréables : les maximales atteignent en moyenne 26°C, tandis que les minimales ne descendent pas en dessous de 18°C. Le vent souffle principalement du nord-ouest, avec une vitesse entre de 5 à 15 km/h.

Vendredi 28 novembre – Essais Libres (16h30) et Qualifications Sprint (20h30)

Le format Sprint impose un défi intéressant : les écuries ne disposant que d’une heure d’essais libres (EL1) le vendredi. Cette unique séance sera vitale pour trouver les réglages et évaluer le comportement des pneus sur de longs relais. Le piège ? Ces EL1 se dérouleront en fin d’après-midi (16h30 heure locale), alors que les qualifications Sprint, les qualifications et le Grand Prix se tiendront après le coucher du soleil et donc avec des températures plus fraîches. Les données recueillies lors de cette heure unique pourraient donc s’avérer trompeuses.

Pour vendredi, le ciel restera parfaitement dégagé toute la journée, avec éventuellement un ou deux nuages en début d’après-midi. A partir de 15h, Le vent soufflera du nord entre 5 et 15 km/h. L’air sera sec avec une humidité relative à 40% dans la journée, augmentant en soirée vers 85 %. Excellente visibilité et peu de poussière en suspension prévue. Côté mercure, entre 26°C pendant la première séance d’essais libre et 20°C lors des qualifications Sprint (30°C à 24°C sur la piste)

Samedi 29 novembre – Course Sprint (17h) et Qualifications (21h)

Encore une journée très stable et sèche. Ciel généralement clair avec quelques cumulus isolés en milieu de journée. Vent léger à modéré de nord-ouest entre 10 et 15 km/h, avec rafales à 25 km/h. Humidité autour de 35–50 %, un peu plus élevée en soirée. Visibilité excellente. Température attendue : 24°C pour la course Sprint (26°C sur la piste) et 19°C lors les qualifications (22°C sur la piste).

Dimanche 30 novembre – La course (19h)

Pour le Grand Prix de dimanche, peu de surprises. Les conditions de course resteront stables. Tout au long des 57 tours, la température de l’air ambiant évoluera entre 22°C et 20°C, tandis que la piste devrait se maintenir autour de 24°C. Les monoplaces évolueront donc dans des conditions plutôt fraîches, un facteur qui pourrait se révéler déterminant pour le titre qui est en jeu. Ces températures basses offrent un avantage significatif aux écuries dont les monoplaces sont réputées pour mieux gérer ce type de conditions (par exemple Mercedes). Le vent sera faible (5 à 15 km/h) et soufflera du nord-ouest, avec une humidité qui se maintiendra autour de 70 %. Bien entendu, aucune pluie n’est prévue pour la course.