C’est l’un des sujets qui fait le plus parler : la BoP. Point sensible du règlement et que peu osent critiquer, hormis Porsche pour son retrait du championnat du monde d’endurance, la BoP permettrait d’équilibrer les performances entre chaque hypercar à chaque course.
Mais force est de constater que ce système ne fonctionne pas très bien puisque Ferrari a dominé la première partie de saison et qu’aujourd’hui les 499P sont très loin du compte.
Mais en 2026, cela pourrait évoluer. Alors, non, la BoP ne disparaîtra pas mais un elle pourrait être accompagnée d’un handicap succes, comme on peut le voir dans la catégorie GT3.
Ce procédé permet d’agir sur le poids et la puissance des voitures en fonction de leurs résultats lors de l’épreuve précédente et/ou de leur classement au championnat.
Cela pourrait s’appliquer à toutes les manches du championnat, s’il venait à être entériné. Mais les 24 Heures du Mans ne seraient pas concernées par cette mesure.
« Le système de calcul sera déterminé par le Comité WEC au plus tard avant la première séance chronométrée du Prologue. Cet handicap de temps au tour sera transformé en masse et/ou puissance à la discrétion de l’ACO/la FIA qui le communiquera dans le tableau de BOP envoyé par le Comité WEC avant chaque compétition », précise l’article 6.2.2 du règlement 2026.
Toutefois, si ce point est inscrit dans le règlement, les instances dirigeantes du WEC ont fait savoir que rien n’a encore été décidé. « Conformément au Règlement Sportif 2026 du WEC, le handicap de performance, déjà en vigueur dans la catégorie LMGT3 les années précédentes, pourra également être appliqué dans la catégorie Hypercar, à l’exception des 24 Heures du Mans, si les instances dirigeantes du WEC [la FIA et l’ACO] le jugent nécessaire avant le début de la saison. Aucune décision n’a été prise à ce stade et cette disposition a été introduite uniquement pour permettre l’inclusion d’un tel ajustement dans le cadre du processus d’équilibrage des performances en 2026. »