Pas de pression supplémentaire chez IDEC Sport pour la finale de l’ELMS
IDEC Sport fait partie des trois équipes en lices pour le titre et pour obtenir une invitation aux 24 Heures du Mans en 2026. L'équipe aborde sereinement, comme les autres manches de la saison, cette finale à Portimao.
C’est l’une des équipes en forme. Cette saison, la catégorie LMP2 a été dominée par deux formations : IDEC Sport et VDS Panis Racing. À cela, on peut ajouter Inter Europol, qui sans être monté sur la première marche du podium, est en lice pour décrocher le titre en ELMS.
Avec trois victoires cette saison, l’équipe basée dans le sud de la France fait figure de favorite. Cependant, elle a dû faire face à deux contre-temps. À Imola, Dani Juncadella a commis une erreur qui a fait plonger la #18 dans la hiérarchie. À Spa, cette même voiture a subi une lourde pénalité de trois minutes qui l’a reléguée en fond de classement alors qu’elle était sur le podium.
En face, le VDS Panis Racing a été lourdement pénalisé à Silverstone pour une erreur dans les stands. Celle-ci a coûté très cher à la formation en vue du titre.
« On n’est pas là pour se dire « c’est déjà bien si on est troisièmes » »
C’est donc dans un mouchoir de poche que se trouvent les trois prétendants au titre. Seuls sept points les séparent. « On s’était fixé un objectif de top 5 cette saison. On l’a fixé par rapport à la concurrence, on voit que beaucoup de teams sont performants. Et une fois que tu es dans ce top 5, tu peux aller jouer la victoire. On a abordé la saison course après course, sans se mettre trop de pression. Au final, on est là pour jouer le championnat et on le mérite. On a déjà gagné trois courses. Je suis très content de voir que l’on a fait une saison avec une voiture fiable jusqu’à présent. On a préparé chaque échéance comme il fallait. On n’avait pas toujours la performance pure en qualifications, mais on a toujours été là en course », résume Nicolas Minassian, directeur sportif d’IDEC Sport.
L’homme aux dix-sept participations aux 24 Heures du Mans l’assure, son équipe n’a pas la moindre pression en vue de cette finale. Pas plus que lors des autres courses. « On se force à se mettre un peu de pression et à ne pas y aller en étant trop cool, car c’est là que tu fais des erreurs. On se dit qu’il faut essayer de gagner la course et dans ces conditions, on sera champions. On va faire du mieux que l’on peut. C’est déjà une bonne saison pour nous, mais tout le monde part le couteau entre les dents, comme de vrais morfales, morts de faim pour gagner. On n’est pas là pour se dire « c’est déjà bien si on est troisièmes ». Moi, ce que je veux, c’est repartir en étant vainqueurs. On n’a pas eu de chance, on a fait en sorte d’en arriver là : tout le monde a fait le boulot. »
