Des améliorations prévues chez Red Bull lors des prochaines courses pour rattraper McLaren

Une position d’outsider pour Red Bull. Pour la première fois depuis 2022, l’équipe de Milton Keynes ne démarre pas la saison par une victoire et pointe même à la troisième place au championnat des constructeurs, derrière McLaren et Mercedes. Du côté des pilotes, Lando Norris a mis fin à la série de 1029 jours passés par Max Verstappen en tête du championnat de F1, un chiffre qui courait depuis le Grand Prix d’Espagne en 2022 lorsqu’il avait pris la tête suite à l’abandon de Charles Leclerc.

Des statistiques qui témoignent d’un constat simple : la McLaren est la monoplace la plus rapide en ce début de saison. Si le Néerlandais est parvenu à franchir la ligne d’arrivée en deuxième position, dans la boîte de vitesse de Norris, c’est surtout en raison de l’intervention à de multiples reprises qui a permis au peloton de se regrouper et des dégâts aérodynamiques subis par le pilote britannique. En effet, après son erreur au 17e tour, offrant la deuxième place à Piastri, le Néerlandais n’a rien pu faire pour tenir le rythme des monoplaces orange, comptant à un moment donné de la course 18 secondes de retard et tournant parfois une seconde moins vite au tour.

Des problèmes déjà identifiés sur la Red Bull

Pour le quadruple champion du monde, cette situation a mis en évidence la supériorité de l’équipe de Woking et les faiblesses de Red Bull. « Si on regarde le premier relais, nous étions assez loin », a-t-il expliqué aux médias dont Racefans. « Dès que les pneus ont commencé à surchauffer, nous n’avions aucune chance. McLaren s’est tout simplement envolée. Nous avons donc encore beaucoup de travail à faire pour nous battre pour une victoire. »

Pour le Néerlandais, le problème principal de la Red Bull réside dans sa gestion des pneus, expliquant que dès que les pneus ont surchauffé, la monoplace était beaucoup moins facile à piloter, le poussant ensuite à la faute. « Je le voyais venir. Je souffrais avec mes pneus. C’était similaire à [samedi]. Les intermédiaires sont encore plus tendres, donc encore plus sujets à la surchauffe. C’est là où nous – et beaucoup d’autres équipes – avons du mal par rapport à McLaren. Ils font tout simplement un meilleur travail là-dessus. C’est ce sur quoi nous devons travailler. »

Un écart avec McLaren qu’il faut combler

L’écurie autrichienne, par l’intermédiaire d’Helmut Marko a d’ailleurs annoncé que des améliorations sont déjà prévues « autour de la troisième à la cinquième course » afin de rattraper son retard et de menacer McLaren au championnat. L’Autrichien a néanmoins déclaré que « cela ne peut pas être résolu si rapidement » et que l’écurie ne pourra pas gagner plusieurs dixièmes d’un seul coup. Par ailleurs, le directeur de l’écurie autrichienne Christian Horner a admis que la prochaine course sera plus difficile, la Red Bull n’excellant pas vraiment sur le circuit de Shanghai (2 victoires seulement en 20 ans : Vettel en 2009 et Ricciardo en 2018).

« Je pense qu’il est difficile de fixer des attentes avant la Chine. Ce circuit, même dans nos meilleurs jours, n’a jamais joué en notre faveur. Le fait que nous n’ayons remporté cette course que deux fois en 20 ans montre que c’est un circuit assez difficile pour nous. Je pense que nous avons hâte d’aller en Chine et d’en apprendre davantage sur la voiture ou sur certaines de ses limitations. » Le Britannique a également évoqué les McLaren qu’ils voient « très rapides » en Chine.

Verstappen : principal rival de Norris en 2025 ?

Malgré tout, la confiance règne chez Red Bull. Max Verstappen a indiqué « que [le rythme] est bon par rapport aux équipes derrière nous. » Si l’équipe de Milton Keynes est la deuxième force du plateau, un duel entre le Néerlandais et les monoplaces papayes devrait une nouvelle fois animer le prochain Grand Prix. Rendez-vous ce week-end à Shanghai pour la deuxième manche de la saison.