Verstappen : « La RB21 ne peut pas être pire que l’année dernière »

Max Verstappen a beau avoir décroché son quatrième titre mondial en 2024, l’histoire ne retiendra pas cette saison comme une promenade de santé. Après une première partie d’année ultra-dominatrice, Red Bull a vu ses performances s’effondrer progressivement, permettant à McLaren et Ferrari de rattraper l’écurie autrichienne. Résultat : seulement deux victoires lors des 14 dernières courses, un équilibre en piste douteux et une voiture loin d’être une référence.

« Elle ne peut pas être pire que l’année dernière », lâche Verstappen au sujet de la RB21 en marge des essais de pré-saison 2025 à Bahreïn. Des propos qui ont le mérite d’être clairs. Le Néerlandais n’a pas oublié la galère de 2024 et compte bien rebondir avec cette RB21. « Je pense donc que la direction dans laquelle nous travaillons est la bonne », ajoute-t-il. L’objectif est simple : éviter une nouvelle désillusion.

Une RB21 « meilleure partout », mais prudence

Si Verstappen affiche un certain optimisme, il reste néanmoins prudent. Bien que la RB21 semble plus aboutie, il faudra attendre les conditions réelles de course pour juger de ses performances. « Il ne nous reste plus qu’à suivre cette voie et à voir ce que nous pouvons en tirer. Pour l’instant, c’est un peu tôt, nous discutons encore de beaucoup de choses et nous voulons les améliorer », tempère-t-il. Le plus gros changement par rapport à 2024 ? Le plaisir au volant. « Hier, j’ai pris du plaisir et c’est déjà une grande différence par rapport à l’année dernière », avoue le champion en titre. Une déclaration qui en dit long sur les difficultés rencontrées avec la RB20.

Chez Red Bull, on semble avoir retenu les leçons du passé. Après une fin de saison 2024 cauchemardesque, l’équipe a bossé pour corriger les failles de sa monoplace, avec l’implication directe du pilote. En effet, Verstappen lui-même a pris un rôle actif dans le développement de la nouvelle monoplace pour apporter son expertise de pilote aux ingénieurs qui ont travaillé d’arrache-pied cet hiver. « Certaines voitures n’ont pas besoin de beaucoup d’influence. Pour moi et l’équipe, à un moment donné l’année dernière, nous savions qu’il se passait quelque chose », explique-t-il.

Son ressenti a été décisif dans la direction du développement de la RB21. « Bien sûr, certaines choses devaient être réglées et c’est la raison pour laquelle un certain nombre de choses ont été modifiées », confie-t-il. Verstappen tient désormais à apporter sa contribution technique à l’écurie, avec une compréhension claire de ses besoins : « Je donne donc mon avis sur ce dont j’ai besoin, la voiture doit aller plus vite et c’est ce que nous essayons d’appliquer. » Ça paraît évident, mais encore faut-il réussir à transformer cette intention en résultats concrets sur la piste.

Un premier vrai test en Australie

Il reste maintenant à voir si cette RB21 tiendra ses promesses. Les essais hivernaux donnent une première idée, mais le vrai test, ce sera Melbourne. « Nous devons maintenant voir comment la voiture se comporte en Australie, qui est un circuit complètement différent de celui de Bahreïn », rappelle Verstappen.

Si Red Bull veut retrouver son statut d’intouchable, elle devra prouver dès le premier Grand Prix que son développement va dans la bonne direction. Face à une McLaren et une Ferrari plus affûtées que jamais, l’écurie autrichienne n’aura pas droit à l’erreur.

Rendez-vous à Melbourne pour le premier verdict !