Pour la FIA, ajouter un 25e Grand Prix n’est pas envisageable
De nombreux circuits mondiaux aimeraient se greffer au calendrier pour accueillir un 25e Grand Prix de Formule 1. À l'instar de la F1, la FIA n'envisage pas cette possibilité, faute de moyens logistiques.
Cette saison 2024 a établi un nouveau record avec la programmation de 24 week-ends de course en Formule 1 (contre 22 en 2023). Un chiffre important pour les différentes écuries et pilotes qui doivent, de surcroît, s’atteler aux divers essais prévus tout au long de l’année ainsi qu’au développement des monoplaces. Pour le patron de la F1, Stefano Domenicali, 24 est le « bon chiffre ». « Je dirais que c’est le nombre que nous devrions viser pour être stables pendant longtemps », avançait-il l’année dernière dans Beyond the Grid.
Régulièrement, l’institution F1 doit se creuser les méninges pour établir le calendrier dont elle a la charge. De nombreux pays désertés par le paddock aimeraient revenir sur le devant de la scène, comme l’Argentine, qui espère profiter de l’essor futur de Franco Colapinto pour convaincre les organisateurs. Alors que les États-Unis sont visités à trois reprises par la compétition (Miami, Austin et Las Vegas), certains aimeraient explorer de nouvelles destinations. Lewis Hamilton milite notamment depuis plusieurs années pour un Grand Prix sur le continent africain.
Un ajout est inenvisageable pour la FIA
Alors que les Accords Concorde fixent la limite à 25 courses, ce nombre semble trop élevé pour la FIA. Selon son président, Mohamed Ben Sulayem, l’institution n’est pas en mesure de gérer davantage de courses. « Vous franchissez une barrière où vous avez besoin de deux équipes, nous ne pouvons pas en avoir [plus] », souligne-t-il dans un entretien accordé à Autosport.
Un avis qui avait été partagé par George Russell et Charles Leclerc, notamment concernant leurs ingénieurs. Si les pilotes sont mis dans les meilleures dispositions pour être en forme les jours de compétition, cela est plus contraignant pour leur entourage. « Ils arrivent sur la piste beaucoup plus tôt, ils la quittent beaucoup plus tard. Et donc c’est beaucoup plus difficile », insistait le Monégasque.
La F1 reste décisionnaire
La décision finale du calendrier revient donc à la F1. Le président de la FIA souligne ce fait : « Ce sont eux qui ne veulent pas ajouter [plus de courses pour le moment]. Parce qu’ils savent que cela devient alors une question de fatigue. Ils ont donc leurs propres raisons [de maintenir le nombre de courses à 24]. »
Le calendrier ne devrait donc pas accueillir davantage de Grand Prix dans les années à venir. La seule solution pour intégrer un nouveau tracé serait alors de se priver d’un des 24 rendez-vous actuellement programmés. Les contrats de plusieurs circuits avec la F1 s’achevant en 2025, un réaménagement pourrait avoir lieu pour 2026.
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