Grand Prix d’Italie – Le Tops/Flops de la rédaction
Que la course qui s'est déroulée dans le temple de la vitesse fut animée ! Certains pilotes se sont illustrés, et d'autres ont connu un week-end plus difficile. Voici ce qu'en pense la rédaction.
TOPS
1. Charles Leclerc fait vibrer les tifosi
D’une main de maître, le pilote de la monoplace au cheval cabré badgé du numéro 16 à réussi à s’emparer des deux trophées les plus importants pour lui et Ferrari cette année.
Autant Monaco fut une victoire obtenue grâce à sa pole position : étant donné l’étroitesse des rues de la principauté, et puisqu’après le gros crash du départ les pilotes n’avaient plus besoin de passer par les stands, il ne restait « qu’à » maîtriser le peloton.
Autant à Monza, la victoire a été réfléchie et obtenue à la suite d’un pilotage parfait et d’une stratégie pneumatique excellement exécutée. Il est d’ailleurs logiquement élu pilote du jour.
2. Oscar Piastri, l’intrépide
Alors que son coéquipier a encore des chances de battre Max Verstappen pour le titre pilote en fin de saison, Oscar Piastri n’en n’a cure et joue sa propre carte de manière audacieuse et efficace.
Encore rookie l’an passé, le pilote australien donne du fil à retorde a son rapide et expérimenté équipier Lando Norris. S’il a réussi à conquérir sa première victoire au Grand Prix de Hongrie, le pilote au numéro 81 a maintenant envie de plus. Il a montré son potentiel à toute la planète F1, et peu importe qui est son adversaire, il ira le combattre. A commencer par son équipier anglais.
Et c’est ce qu’il fit avec brio dès le premier tour à Monza. Un dépassement autoritaire, sur son équipier qui joue le titre prouve sa détermination à ne pas être un simple second couteau chez McLaren.
Il a le talent, le sang froid, la vitesse, il ne lui manque qu’un poil d’expérience (et encore…). Oscar Piastri a tout pour devenir un très grand très rapidement, rien ne lui fait peur. Et rien ne semble lui résister. Pas même les fameuses consignes d’équipe : papaya rules. Quand Oscar veut, Oscar obtient, et ça Alpine s’en souvient encore ! Il ne laisse rien au hasard et l’a encore prouvé dimanche.
3.Les tifosi
Courir à Monza est toujours une expérience hors du commun pour n’importe quel pilote. Le temple de la vitesse est un circuit unique.
Alors courir à Monza alors que l’on est pilote Ferrari… Aujourd’hui les tifosi ont été la poignée de chevaux qui manquait à la SF24 pour s’octroyer la plus haute marche du podium. Ils ont réussi à pousser leurs deux pilotes à un niveau plus élevé et sont partie prenante de cette superbe victoire.
Venir à Monza pour n’importe quel fan de F1 est « passage obligé » tellement l’engouement et la ferveur sont typique de ce circuit.
Un immense merci aux tifosi de porter si haut les couleurs de leurs favoris, l’ambiance y est ainsi remarquable et unique.
FLOPS
1. Lando Norris doit gagner en caractère
Lando Norris est un pilote très rapide, c’est un fait. Rapide en qualifications, rapide en course. Il sait également être constant et tenir le bon rythme qui l’amènera progressivement vers la victoire.
Cependant, malgré son expérience en F1 et surtout son expérience au sein de McLaren, Lando Norris reste un peu tendre. Un peu à l’image jovial qu’il nous expose alors qu’il n’est plus derrière son volant.
C’est ce relatif manque de caractère qui l’a perdu dimanche. Il ne pensait pas son équipier australien capable de tenter un dépassement à cet endroit et à ce moment de la course. Ainsi, il n’a pas complètement fermé la porte à la McLaren 81 et a du se contenter d’une troisième place en fin de course.
S’il souhaite vraiment devenir champion du monde dès cette année, il va devoir très vite muscler son jeu. Il ne lui reste plus de joker pour remonter les 64 points qui le sépare de Max Verstappen.
2. Les Red Bull en perte de vitesse
Si Sergio Perez nous a habitué depuis Monaco l’an passé à ce qu’une Red Bull ne termine pas à tout les coups, si ce n’est sur le podium, au moins dans le top 5, Max Verstappen nous a rarement habitué à de tels résultats.
Nous pensions Monaco comme étant un résultat atypique, sur un tracé atypique et urbain. Mais c’est bien la seconde fois cette année que le champion du monde en titre échoue aussi loin du vainqueur.
Max Verstappen a semblé subir sa monoplace tout au long du week-end. Et sa première place en EL1 n’était qu’un feu de paille.
Si la marge est encore importante pour le titre pilotes, mais néanmoins menacée. Celle concernant le titre des constructeurs semble être définitivement réduite à peau de chagrin avant un retour aux avants postes des McLaren, des Ferrari et des Mercedes d’ici très peu de temps.
L’équipe championne du monde en titre semble être dans une impasse. Totalement dépassée par de multiples conflits interne et des développement non maîtrisés.
3. Les Haas en perte de vitesse
Un point pour Kevin Magnussen, une 17ème position à plus d’un tour pour Nico Hülkenberg, un maigre résultat pour l’équipe américaine, alors que les qualifications des deux pilotes Haas laissaient présager d’une course plus heureuse.
Mais au delà de ce simple bilan comptable, nous retenons surtout la disqualification future de Kevin Magnussen.
En effet, suite à une mauvaise action face à l’Alpine de Pierre Gasly, a gagné un point sur sa licence et sera donc suspendu de la prochaine course se déroulant dans deux semaines en Azerbaïdjan.
Si le danois conteste cette sanction, et Pierre Gasly confirme qu’elle est trop sévère, elle illustre néanmoins l’état d’esprit trop agressif des deux pilotes de l’équipe.