Norris avoue continuer d’apprendre à piloter les F1 version nouveau règlement
Après un début de saison très poussif, McLaren a su remonter la pente et terminer quatrième du championnat constructeurs. Lando Norris a obtenu sept des neuf podiums de son équipe, mais le Britannique s'adapte encore à sa monoplace et change son style de pilotage.
La saison de McLaren a très mal commencé, avant que l’écurie britannique remonte la pente à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne. Au moment de débuter la saison, à Bahreïn, le 5 mars dernier, Oscar Piastri ne termine pas la course et Lando Norris termine 17e à deux tours du vainqueur Max Verstappen.
L’équipe doit attendre le Grand Prix d’Australie, le 2 avril dernier, pour marquer ses 12 premiers points de la saison, avec la sixième place de Norris et la huitième de Piastri. Sur les neuf premières courses, McLaren n’inscrit que 29 points et est sixième du classement constructeur.
Mais à partir de Silverstone, les évolutions apportées par l’écurie fonctionnent. Lando Norris décroche le premier podium de la saison pour son équipe et Oscar Piastri termine quatrième. McLaren double également Alpine au classement constructeur.
Depuis ce résultat, les papayes ont obtenu huit autres podiums, six de plus avec le Britannique et deux avec le rookie australien. Piastri ira même obtenir la victoire durant la course sprint au Qatar, le 7 octobre dernier.
« Je veux piloter rapidement, à l’opposé dont cette voiture veut être pilotée »
McLaren a finalement terminé la saison avec 302 points, 205 grâce à Norris et 97 avec Piastri et a obtenu la quatrième place du classement constructeur. Le N°4 a réalisé une meilleure saison que son coéquipier, mais, à l’en croire, n’est pas encore totalement à son aise dans la MCL60.
« J’ai beaucoup travaillé pour essayer de m’adapter à cette voiture, parce que ce n’est pas une voiture facile à piloter. J’ai passé la première partie de la saison peut-être pas dans le bon espace et la façon dont je veux piloter rapidement est à l’opposé de la façon dont cette voiture veut être pilotée », explique t-il.
« Mon truc naturel de sortir et de piloter les qualifications du mieux que je voudrais n’est pas la façon dont la voiture doit être pilotée, donc je dois encore changer un peu la façon dont je dois piloter la voiture. C’est encore le cas cette année, mais à mi-saison, je me sentais plus confiant. J’ai l’impression d’avoir tiré le meilleur parti de la voiture, surtout du point de vue de la course. J’ai juste fait un peu trop d’erreurs en qualifications, ce qui, je pense, a été évident, mais j’ai eu certaines des meilleures courses que j’ai jamais faites », poursuit le pilote McLaren.
« Au cours des six ou sept dernières courses, j’ai eu six P2 et toutes derrière Max. Le Brésil a été l’une de mes meilleures courses. En termes d’écart avec tout le monde, nous n’avions qu’une seule voiture devant. Le Mexique a été une très bonne course. Donc j’ai définitivement été à mon meilleur niveau en termes de performance », se réjouit le Britannique.