Toto Wolff « applaudit » la FIA pour son engagement contre les jurons
Toto Wolff a reçu un avertissement pour des propos déplacés en conférence de presse à Las Vegas. Après son audition, le directeur de Mercedes a défendu le code d'éthique de la FIA.
Toto Wolff et son homologue chez Ferrari, Frédéric Vasseur, ont été avertis pour des propos jugés « inappropriés » lors du week-end de course à Las Vegas. Tous les deux avaient alors été convoqués par la FIA. Le premier avait été appelé suite à ses déclarations lors de la conférence de presse d’avant-course. Quant au directeur de l’équipe italienne, il a été convoqué pour ses propos tenus suite à la pénalité controversée reçue par son pilote Carlos Sainz.
Après avoir été tous les deux auditionnés, la FIA a finalement décidé d’un simple avertissement, jugeant que ce vocabulaire employé n’était pas chose courante chez les deux hommes. Pour Toto Wolff, l’instance avait expliqué que l’utilisation du langage « a été provoquée par une interjection brusque lors de la conférence de presse et ne peut donc pas être considérée comme typique de la part de ce directeur d’équipe. » Du côté de Frédéric Vasseur, « Dans ce cas, le directeur d’équipe était extrêmement contrarié et frustré par l’incident survenu lors des essais libres 1, et un langage tel que celui-ci de sa part n’était pas habituel. »
Montrer l’exemple
À l’issue de cette réunion, Toto Wolff a estimé que c’était une bonne chose que la FIA combatte ce vocabulaire. Malgré un ton ironique au début de sa déclaration auprès de Sky Sports, l’Autrichien pense que les acteurs doivent montrer l’exemple. « C’était génial. C’est la deuxième fois que je suis convoqué quelque part, la dernière fois, c’était en 1984 quand j’avais 12 ans à l’école », a ironisé le directeur de Mercedes. « De manière positive, nous sommes des modèles, nous représentons le sport et certains d’entre nous ne sont pas natifs, donc le mot F est plus facile. Je ne pense pas que quiconque, dans la voiture ou à l’extérieur de la voiture, devrait utiliser ce langage alors que nous sommes regardés par des jeunes. »
Toto Wolff n’a pas contesté sa convocation. L’Autrichien a clairement défendu le code sportif du sport automobile. « Il y a une vision beaucoup plus large », a expliqué le directeur des Gris. « C’est pourquoi j’accepte d’être convoqué. Nous tous – qu’il s’agisse des pilotes, représentants d’équipes, des officiels de la FIA – nous devons adhérer à l’accord de gouvernance du Concorde sur la manière dont les décisions sont prises. Nous devons tous adhérer au code d’éthique de la FIA. Cet épisode sur les jurons, que j’applaudis, contient un ensemble de réglementations et de lignes directrices auxquelles nous devons tous adhérer dans le meilleur intérêt du sport. »
Après cet épisode législatif, Toto Wolff doit amener son équipe au statut de vice-champion constructeur. Mercedes n’a que quatre petits points d’avance sur Ferrari.