NE PAS VALIDER – Deux circuits de F1 devront renégocier leur contrat en 2024 avec la FOM
Deux tracés, Silverstone et Suzuka sont menacés de ne plus être sur la grille en 2024. Imola, Monza, Monaco, Las Vegas, Spa Francorchamps, Zandvoort pourrait arriver à prolonger. Monaco et Shangaï sont les plus en danger.
L’année prochaine le Grand Prix celui du Japon, à Suzuka, sera en fin de contrat. Excepté en 2020 et 2021 à cause de la pandémie mondiale, le Grand Prix du Japon s’est tenu à Suzuka depuis 2009. En 2022 le pays du soleil levant avait prolongé son contrat jusqu’en 2024. L’importance du marché asiatique pour la F1, ainsi que de la difficulté du tracé sont deux arguments qui pèsent en faveur de Suzuka pour un maintien au calendrier sur le plus long terme.
Silverstone avait réussi à prolonger son contrat jusqu’en 2024, durant la saison 2019. Berceau de la F1, aillant accueillit le premier Grand Prix de l’histoire de la discipline en 1950, le tracé britannique a également accueilli deux courses durant la saison 2020, avec le Grand Prix de Grande-Bretagne et celui des 70 ans. Le tracé peut compter sur son importance historique, ainsi que sur ses trois pilotes britanniques pour espérer prolonger son contrat.
Les circuits en bonne voie pour prolonger après 2025
La suppression du Grand Prix prix de Belgique a été conditionné à l’arrivée de celui en Afrique du Sud, à Adelaïde. En 2022 Spa Francorchamps avait obtenu une prolongation d’une saison, avant d’être maintenu pour deux années supplémentaires en raison d’une non-conformité du tracé aux règles de la FIA. Le circuit d’Adelaïde ne possède pas le grade 1 de la FIA et ne possède pas les ressources économiques nécessaires pour mener des travaux d’aménagement. Ces problèmes, toujours présents pour le tracé sud-africain sont des raisons de croire à un maintien du circuit situé dans la forêt, au calendrier pour les prochaines saisons.
Monza, le temple de la vitesse, sera en fin de contrat la saison prochaine. Si la FOM et Liberty Media ont plusieurs fois menacé le tracé italien de disparaître du calendrier, notamment avec le retour du circuit d’Imola, l’importance de cette course aux yeux de Ferrari et les nombreux investissements pour la rénovation de ses installations donnent l’espoir aux tifosis pour continuer à voir la F1 y rouler.
De retour en F1, pour la première fois depuis 1985, le Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort a été une franche réussite. Des tribunes pleines, 300 000 spectateurs recensés sur l’ensemble du week-end de course entre le 25 et le 27 août dernier. Cette affluence exceptionnelle, couplée à la présence du triple champion du monde Max Verstappen, sont des arguments en faveur d’une prolongation pour Zandvoort.
Le tracé d’Imola est revenu au calendrier durant la saison 2020, après 14 ans d’absence et a obtenu un contrat de plusieurs années, prenant fin en 2025. Cette année la course devait se dérouler le 21 mai dernier, mais en raison des fortes inondations touchant la région d’Emilie-Romagne, le Grand Prix a été annulé. Cette annulation pourrait permettre au circuit d’obtenir une prolongation d’une saison supplémentaire pour 2026.
Las Vegas fait son retour en F1 pour la première fois depuis 1982, sur un tout nouveau tracé, dont la première course aura lieu ce 19 novembre. Initialement la ville du Nevada a signé un contrat de trois saisons avec la F1, mais des réussites marketing et sportives permettront au tracé d’être sous contrat jusqu’en 2032.
Les circuits en danger après 2025
La prolongation du Grand Prix de Monaco avait été obtenue, après de très longues négociations, durant l’année 2022. Si le tracé fait partie de la prestigieuse »triple couronne » avec les 24h du Mans et les 500 miles d’Indianapolis. La multiplication des tracés urbains, à l’instar de Singapour, Abu Dhabi ou encore Djeddah inquiètent Monaco pour la tenue de son Grand Prix pour les années qui viennent.
Si le contrat du Grand Prix de Chine court jusqu’en 2025, les quatre dernières éditions annulées en raison des restrictions sanitaires dues à la pandémie mondiale de Covid-19 ne sont pas un signe positif pour une reconduction du contrat pour le circuit de Shanghai. Cependant le marché chinois et la présence de Zhou Guanyu, premier et seul pilote chinois en F1 sont des arguments en faveur d’un maintien de la course dans ce pays.
Mexico est revenu en F1 avec son circuit Autodromo Hermanos Rodriguez. Si l’ambiance dans les tribunes, particulièrement dans le »Stadium » est présente pour soutenir Checo Perez, local de l’épreuve, les difficultés économiques du pays, ainsi que de l’avenir incertain de Perez dans la discipline, laissent planer le spectre d’un départ de la F1 du Mexique.
