Hülkenberg mécontent du Mexique : « J’espère que c’est un signal d’alarme »

Dernière du classement des constructeurs avec 12 points, l’écurie Haas avance tête baissée sans parvenir à complètement se redresser. Ce week-end au Mexique, malgré la défaillance sur la monoplace de Kevin Magnussen qui a mené à son accident, Nico Hülkenberg avait un peu plus de rythme que les week-ends précédents, mais seulement de quoi obtenir une maigre 13e place, bien loin des points dont Haas aurait besoin en cette fin de saison. Lassé par la situation, le pilote allemand n’a pas mâché ses mots envers son écurie à la fin du week-end mexicain.

Hülkenberg frustré

Après l’arrivée du Grand Prix du Mexique, Hülkenberg a tout de suite pointé du doigt Haas et son manque d’implications. « C’est inévitable. Nous payons le prix pour ne pas apporter de mises à niveau, pour ne pas trouver de performance » a-t-il déclaré. En effet, Haas apporte peu de modifications, faute de budget, et ne parvient pas à optimiser les réglages de la monoplace pour la rendre la plus compétitive possible. Une situation qui commence à énerver l’Allemand.

Nico Hülkenberg ne s’arrête pas là et met en garde l’écurie etles employés, sans retenue. « J’espère que c’est un signal d’alarme pour tous les employés de l’usine. À ce rythme, vous ne pouvez pas concourir en F1. » Des mots forts mais à la hauteur du manque de performance de Haas. Sans redressement, Hülkenberg et Magnussen pourraient vite se lasser.

La faute à la mauvaise philosophie de voiture ?

Nico Hülkenberg s’est posé la question de l’apport des nouvelles pièces à l’arrivée, se demandant si l’ancienne Haas n’aurait pas été davantage compétitive sur le tracé de Mexico City. En effet, elle appréhendait assez bien les zones à basse vitesse. « L’ancienne spécification avait de bonnes caractéristiques, elle était plus ou moins compétitive à basse vitesse, et cette piste est évidemment dominée par la basse vitesse. Je ne sais pas, j’ai l’impression que l’ancienne configuration aurait peut-être été meilleure ici » a expliqué l’Allemand.

De quoi encore un peu plus alimenter la frustration du côté d’Hülkenberg mais, Haas a choisi une direction et il faut s’y tenir. Toutefois, le pilote allemand évoque la difficulté de tout mettre en ordre depuis Austin, avec deux week-ends de course compliqués pour diverses raisons : « Il y a encore des hauts et des bas parce qu’Austin était un week-end de sprint avec peu d’essais, et le Mexique est à une telle altitude… »

Une chose est certaine : il reste trois Grand Prix à Haas pour se remettre dans le bon chemin, celui des points. L’écart est serré au classement puisque Haas n’a que deux points d’écart avec le 8ème.