La FIA publie un communiqué pour expliquer les disqualifications contestées après Austin

La FIA a décidé de disqualifier deux pilotes à Austin pour une infraction concernant les limites d’usure du plancher. Après la course, quatre monoplaces ont été inspectées : celles de Lewis Hamilton et Charles Leclerc, jugées non conformes, et celles de Max Verstappen et Lando Norris, sans infractions apparentes. Cette décision de la Fédération a suscité des débats et des critiques de la part de certains fans de Formule 1, qui remettent en question l’équité des sanctions.

Face aux doutes exprimés par les fans de Formule 1, la FIA a pris la décision de publier un communiqué pour clarifier la situation. L’organisation affirme fermement son engagement en faveur de l’équité, malgré les critiques de certains amateurs. Elle a réexpliqué toutes les procédures et leur organisation.

La Fédération assure que ces tests effectués sur les monoplaces sont conformes au règlement, et chaque écurie est consciente de la possibilité de contrôles.

Les commissaires sont habilités à enquêter sur n’importe quelle zone du véhicule, sans prévenir l’écurie, en plus des analyses standard réalisées sur toutes les autres monoplaces. Toutes les équipes et toutes les pièces sont susceptibles de faire l’objet de ce type de contrôle.

« Le processus de sélection aléatoire d’un certain nombre de voitures pour l’examen après la course est donc précieux. Chaque équipe sait que sa sélection est possible et comprend que les chances de découvrir toute non-conformité sont élevées. »

Impossible de tout vérifier

La FIA a expliqué notamment que ce travail de vérification prenait énormément de temps et qu’il leur était simplement « impossible » de tout vérifier après un Grand Prix sur les 20 monoplaces.

« La réalisation de ces tests nécessite un travail considérable dans le temps limité disponible après la fin d’un Grand Prix et avant que les voitures ne soient renvoyées à leurs équipes pour être démontées et transportées à la prochaine course. » explique le communiqué.

« Malgré un large éventail de contrôles effectués, il est impossible de couvrir tous les paramètres de chaque voiture dans le laps de temps disponible, surtout lors des week-ends de course consécutifs où les délais de fret doivent également être pris en compte. »

Des analyses plus poussées

Dans son communiqué, l’organisation affirme que son objectif est de vérifier la conformité des monoplaces et d’éviter toute violation du règlement. Ces séries de vérifications aléatoires garantissent que toutes les équipes sont soumises aux mêmes règles, sans favoritisme envers l’une d’entre elles. Des commissaires sont chargés d’évaluer la gravité des infractions et de déterminer les sanctions appropriées pour les équipes.

« Des contrôles supplémentaires sont également effectués entre les qualifications et la course. Au moins une voiture est choisie pour une analyse plus détaillée des composants internes. »

La FIA explique que ce processus de contrôle est en constante évolution pour être aussi précis que possible, en utilisant les méthodes les plus strictes. Il s’agit d’un moyen de dissuasion significatif pour les équipes, tout en restant réalisable lors de chaque week-end de course.

« Comme pour tout dans la Formule 1, ce processus a évolué et été affiné au fil des années pour constituer la méthode la plus rigoureuse et complète de surveillance des voitures actuelles de la F1. Il agit comme un sérieux moyen de dissuasion tout en étant pratiquement réalisable dans le cadre logistique d’un week-end de Grand Prix. »

Les deux équipes sanctionnées par ces tests après la course à Austin ont exprimé des regrets sans protester contre le règlement. Les acteurs du paddock sont conscients des risques potentiels auxquels ils s’exposent.