Un employé de l’Autódromo Hermanos Rodríguez décède sur le chantier du Grand Prix du Mexique
Un homme de 61 ans est décédé pendant les travaux de l'Autrodromo Hermanos. La fille de l'ouvrier, qui travaille également sur le chantier dénonce un rythme de travail forcé.
Ce week-end, l’Autódromo Hermanos Rodríguez accueille le Grand Prix du Mexique. Les derniers travaux et préparatifs se sont intensifiés pour que tout soit prêt pour l’événement. Cependant, l’un des ouvriers qui travaillaient sur le bord de la piste est décédé le mardi 24 octobre. Il s’agit d’un homme de 61 ans nommé Raúl Ramírez.
Selon le rapport de l’enquête, l’employé est décédé vers 13 heures. Alors qu’il était en train de travailler en bord de piste, Raúl Ramírez aurait perdu connaissance. Une fois que des personnes sont arrivées sur place pour prodiguer les premiers soins, l’ouvrier ne présentait plus de signes vitaux. Le parquet de Mexico enquête déjà sur l’incident.
Après l’incident, l’une des enfants du sexagénaire est venue témoigner. Elle travaille également sur ce chantier et rapporte que depuis le week-end dernier, les ouvriers travaillent à un rythme effréné, l’endroit devant être prêt pour le début des essais de vendredi. Elle ajoute également qu’il y a un manque de temps de repos accordé aux travailleurs d’après le média mexicain Publimetro.
Cet homme n’était pas être rattaché au personnel de la F1 comme ceux réalisant l’ensemble des Grand Prix en 2023, cependant, les promoteurs des Grand Prix emploient également de nombreuses personnes lors de chaque évènement.
La pression du calendrier
Cet incident remet en question les conditions de travail sur ces chantiers. Ces dernières années, le calendrier s’est étendu avec l’ajout de nouvelles courses. Cette saison, il y a un total de 23 Grand Prix, y compris la première édition de Las Vegas. Dans ce calendrier exigeant, les organisateurs de Grand Prix sont confrontés à des exigences de piste et à des réglementations en constante évolution. Certains gèrent cette pression et s’adaptent mieux que d’autres.
Dans certains pays où les conditions de travail sont difficiles, le rythme est intensifié.
Les ouvriers sont indirectement soumis à la pression médiatique, car leurs supérieurs exigent un travail rapide et de qualité. Les yeux du monde sont rivés sur un pays et un circuit le temps d’un week-end, ce qui peut entraîner certains abus. De plus, la FIA exerce une pression pour que l’organisation d’un Grand Prix soit parfaite et que la piste soit en excellent état. La Fédération internationale a déjà décidé de ne pas renouveler le contrat avec certains circuits. Les ouvriers sont directement affectés par ces pressions, ce qui se traduit par des conditions de travail difficiles.