Perez sur sa retraite : « J’ai lu ça, ça me fait rire »
Alors que des rumeurs d'annonces de retraite ont fait surface à la suite d'un Grand Prix du Qatar très compliqué, Sergio Perez a voulu balayer les rumeurs en arrivant à Austin.
Il est au coeur des discussions depuis la mi-saison mais il reste droit dans ses bottes. Lors du traditionnel point presse du jeudi après-midi, la première question du panel de journalistes présent autour de la table dans le réceptif Red Bull a évidemment été : « Alors comme cela, nous avons lu que vous alliez prendre votre retraite. »
La réponse a fusé, avec un sourire en coin : « Oui je l’ai également lu. Ca me fait juste rire. Je ne peux rien y faire, à part me concentrer sur mon travail. J’ai un contrat pour l’année prochaine et je n’ai aucune raison de ne le respecter. Ce ne sera pas mon dernier contrat en F1. »
Mais le Mexicain reconnait tout de même que sa saison n’est pas à la hauteur des espérances, notamment les deux dernières courses. « En particulier, sur ces deux dernières courses, nous étions tout simplement perdus. Nous avons eu de bonnes journées de travail avec mes ingénieurs pour se remettre dans le droit chemin. »
S’il semble écarter la possibilité de quitter la F1, c’est qu’il se déclare toujours animer par la perspective de revenir à son meilleur niveau : « C’est difficile quand vous passez un mauvais moment de votre carrière. Mais j’aime tellement challenge de revenir à mon meilleur. Le plus simple serait de partir. Mais ce n’est moi, je n’abandonnerai pas. J’ai aucun doute que je peux revenir à mon niveau. Je ne pense pas du tout à la retraite car ça sera trop facile. »
Quand on lui demande s’il est sûr à 100% d’être présent l’an prochain, il se veut catégorique : « 100%. J’ai un contrat et j’ai des discussions avec l’équipe. Je ne vois pas de raisons de ne pas le respecter. » L’histoire nous a pourtant montré que les pilotes qui mettent en avant le fait qu’ils ont un contrat pour renforcer le message qu’ils seront bien là à l’avenir avaient tendance à précisément ne plus être présents quelques mois plus tard…
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, c’est la première fois en trois saisons que le pilote de 33 ans a passé trois jours consécutifs à Milton Keynes, non seulement pour des séances de simulateur mais également pour des réunions en tête-à-tête avec ses ingénieurs : « Il était important pour nous de comprendre comment cela avait pu aussi mal se passer. Avec le format Sprint, vous pouvez facilement vous perdre et ce qui nous est arrivé au Qatar. »
Pas de chance pour lui, Austin est également un week-end Sprint : « Non c’est sûr que ça n’aide pas quand vous n’avez pas la pleine confiance dans la voiture mais c’est la même chose pour tout le monde. J’espère vraiment que le travail pendant la semaine va porter ses fruits. »
De notre envoyé spécial à Austin