Zandvoort, un circuit construit au milieu des dunes

C’est l’heure de la rentrée des classes pour la F1. Après quatre semaines de pause, la compétition reprend ce week-end à Zandvoort. Motors Inside vous résume tout ce que vous devez savoir sur ce Grand-Prix des Pays-Bas

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Zandvoort, un circuit construit au milieu des dunes

Fini les vacances. Il est temps pour les pilotes de ranger leur maillot de bain et de ressortir casque et combinaison pour disputer ce premier Grand Prix de la deuxième partie de saison. Et ça commence fort ! Le circuit historique de Zandvoort est loin d’être de tout repos.

Un circuit rapide et sinueux

Si le tracé hollandais a accueilli pas moins de 30 Grand Prix entre 1952, date de son entrée au calendrier de F1, et 1985. Il a ensuite connu 36 ans de vide dû à des problèmes de sécurité et de gestion ainsi qu’aux inquiétudes de nuisances environnementales. C’est finalement il y a deux ans, en 2021, que la F1 y a repris ses droits. Modifié à plusieurs reprises, le circuit actuel ne ressemble en rien à l’originel. Seule la ligne droite des stands et le premier virage ont été conservés.

Long de 4,259 km, les monoplaces devront parcourir 72 tours, soit 306,648 km, avant de pouvoir apercevoir le drapeau à damier. Les virages intenses et rapides, avec des entrées sans visibilité et des zones de freinage techniques, sont une caractéristique importante de ce tracé. En plus de rendre les dépassements très difficiles, ils mettront voitures et pilotes à rude épreuve.

Parmi les 14 virages que compte le circuit, deux d’entre eux ont été relevés et inclinés pour proposer un effet banking. Construit dans les dunes de sables de cette petite ville côtière de la mer du Nord, le reste de la piste est, elle aussi, assez bosselée. Avec un dénivelé pouvant atteindre 15 mètres, elle donne un véritable effet de montagnes russes.

Le choix de Pirelli

Les pentes augmentent les forces verticales tandis que le sable peut rendre l’asphalte glissant. Pour s’adapter à cette piste, considérée comme l’une des plus exigeante pour les pneus, Pirelli a décidé d’apporter ses gommes C1, C2 et C3, soit le même composé que l’année dernière. Rappelons tout de même que le C1 actuel, introduit cette année, est un peu plus tendre et se positionne entre le C2 et l’ancien C1, maintenant connu sous le nom de C0.

« Il s’agit d’un circuit très sinueux avec deux virages inclinés – le virage 3 et le virage 14 – qui sont plus raides qu’Indianapolis, à titre de comparaison. Dans ce type de virage, les pneus sont plus sollicités que dans les virages normaux, car les forces verticales augmentent avec la vitesse beaucoup plus élevée due à l’inclinaison », explique Mario Isola, responsable de la F1 pour Pirelli.

Lors des deux dernières éditions, Max Verstappen, l’enfant du pays, était monté sur la plus haute marche du podium pour le plus grand bonheur de l’Orange Army, venue en masse acclamer le héros local. Cette année encore, Red Bull et son champion du monde sont les grands favoris. Sur un circuit qui leur convient, difficile de leur trouver un concurrent sérieux. Il faudra tout de même garder un oeil sur McLaren, très en forme avant la trêve. Quant à Ferrari et Mercedes, peuvent-il tirer leur épingle du jeu ? Réponse ce dimanche à partir de 15 heures.

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