Une voiture plus proche du sol et plus rigide met en difficulté George Russell

L’année passée était celle de la confirmation pour George Russell. Première victoire, huit podiums et une quatrième place au championnat, devant son coéquipier Lewis Hamilton. Le natif de Kings’s Lynn réalisait d’ailleurs là une performance exceptionnelle, il devenait le troisième équipier du septuple champion du monde à le battre sur l’ensemble d’un exercice. Jenson Button l’a fait deux fois (2009 et 2011) et Nico Rosberg une (2016). Cette saison, Russell n’est monté sur la boite qu’une fois et compte 50 points de moins que son ainé à la trêve.

Si le Britannique de 25 ans avait confié récemment avoir raté des occasions en 2023, il a aussi reconnu avoir des « difficultés générales » avec la W14. Pour son directeur technique, Mike Elliott, celles-ci viennent en partie des nouvelles règles apparues en Formule 1 l’année dernière. « Je pense que ces voitures sont difficiles à conduire, elles le sont lorsqu’elles roulent près du sol », a expliqué le spécialiste de l’aérodynamique de 49 ans.

« Difficile de gérer la rigidité »

De plus, selon lui, « Il est difficile de trouver le bon équilibre dans les virages et il est difficile de gérer la rigidité des voitures ». Pour rappel, l’année dernière, la F1 a introduit de nouvelles règles techniques pour rapprocher les voitures du sol et utiliser l’effet de sol. Les suspensions, elles aussi, ont subi d’importantes modifications, dont un renforcement, ce qui rendrait difficile l’équilibre dans les virages.

Mais Elliott croit que Russell est capable de tirer le meilleur de sa monoplace « assez rapidement ». Le pilote, lui, espère encore voir Mercedes s’imposer en 2023. Une tache qui apparaît bien difficile à réaliser.