20 millions de revenus en moins pour la F1 après l’annulation d’Imola
Le groupe Liberty Media, propriétaire de la Formule 1, a publié récemment ses chiffres trimestriels pour le second quart de l’année. Ceux-ci montrent que les revenus de la F1 ont chuté de 20 millions de dollars par rapport à la même période l’année passée.
La principale cause de cette baisse de revenu est bien évidemment l’annulation de dernière minute du Grand Prix d’Imola, au mois de mai. Pour rappel, le GP d’Emilie-Romagne, prévu pour être le sixième du calendrier cette saison, a été annulé après un épisode de très fortes inondations meurtrières qui ont frappé la région de Bologne.
Par conséquent, seulement six Grand Prix se sont déroulés sur le second trimestre 2023, contre sept en 2022. C’est à ce rendez-vous en moins que le Formula One Group doit cette baisse d’après Liberty Media. Comme l’explique le document, « les recettes primaires de la F1 représentent la majorité des recettes de la F1 et proviennent de la promotion des courses, des droits médiatiques et du sponsoring », or « la croissance de la promotion des courses et du sponsoring étant compensée par une baisse des revenus des médias ».
De 744 à 724 millions de dollars
Pour traduire en chiffres, ces revenus primaires étaient de 628 millions de dollars lors du second trimestre 2022 et ils n’ont été que de 618 millions au deuxième trimestre 2023.
À côté de cela, les autres revenus de la Formule 1 sont passés de 116 à 106 millions de dollars sur la même période, portant le total des revenus à 724 millions de $ au deuxième trimestre 2023 alors que ce chiffre était de 744 l’an dernier.
Aussi, le rapport précise que « les frais liés à la planification du Grand Prix de Las Vegas, d’un montant de 7 millions de dollars, ont été inclus dans les frais de vente, généraux et administratifs. »
Ce GP, qui fait son retour à Sin City après 41 ans, est organisé par Liberty Media directement, qui a investi pas moins de 500 millions de dollars dessus.
En temps normal, les promoteurs paient un ticket d’accès à la Formule 1 pour l’organisation d’un Grand Prix. Par exemple, Monaco offre 13 millions d’euros, certains pays comme l’Arabie saoudite ou l’Azerbaïdjan dépensent eux autour de 60 millions. Ces paiements représentent 25 à 30 % de revenus totaux pour la F1.
