Cyril Abiteboul réagit à l’éviction d’Otmar Szafnauer

Alpine a remercié son directeur d'écurie lors du Grand Prix de Belgique. L'ancien directeur Cyril Abiteboul a critiqué les objectifs de 100 Grand Prix pour jouer aux avant poste des championnats du monde.

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Après Alain Prost, c’est Cyril Abiteboul qui critique l’ancien directeur de l’écurie Alpine. L’ancien directeur de Renault évoque l’objectif des 100 Grand Prix pour jouer le titre avec les meilleures équipes.

L’ingénieur français revient sur le licenciement du directeur d’écurie en plein week-end de course.« Cela traduit une insatisfaction sur les résultats et très probablement d’une perte de patience de la part du comité de direction du groupe Renault. Il y a peut-être eu aussi un peu d’arrogance en début de saison ou d’excès de confiance. Quand on ne se confronte pas à la réalité, au bout d’un moment, on peut soi-même se raconter des histoires. Il n’est pas exclu que l’histoire que l’on se racontait en interne fût trop flatteuse. Mais Alpine n’est pas si loin non plus » a expliqué Cyril Abiteboul à France Info.

Pour l’actuel directeur de l’écurie Hyundai Motorsport en rallye, les résultats de l’écurie ne sont pas bons. « Les chronos peuvent être parfois bons, ou même très bons, d’autres fois bien moins bons. Mais Alpine n’est pas la seule dans ce cas-là. Les variations de compétitivité sont pour tout le monde cette saison, à part Red Bull, qui a un avantage tel qu’ils arrivent à se sortir de toutes les situations, même foireuses. Alpine c’est l’inverse, ils sont toujours un cran en dessous. C’est parfois un peu de leur faute, parfois non » a raconté l’ingénieur français.

L’ancien directeur de l’écurie Renault donne des raisons à ce manque de résultats : « Ils perdent un grand nombre de points, ce qui les place 6eme au championnat constructeur, bien loin des objectifs annoncés. La compétitivité de la voiture en début de saison était en dessous, et ils n’ont pas eu cette espèce d’évolution miraculeuse qu’ont eue d’autres équipes : McLaren dernièrement, Mercedes, Ferrari, Aston Martin en début de saison.  »

L’ancien directeur de l’écurie française ne comprend pas l’objectif des 100 Grand Prix pour jouer le titre de champion du monde
« Les plans à quantifier à 100 Grand Prix, pourquoi pas 120, pourquoi pas 80… Je ne les comprends pas. Quand on commence à afficher un plan comme ça, on est sûr d’avoir faux, car on ne maîtrise pas ce que font les autres en Formule 1. Les investissements colossaux d’Aston Martin, la dynamique hallucinante de Red Bull, tout ça ne va pas s’arrêter parce qu’on arrivait au Grand Prix 99 de Laurent Rossi » affirme le Français.

Pour l’homme de 45 ans, l’écurie franco-anglaise est proche d’aller dans la bonne direction : « Chaque élément qui est modifié met potentiellement à risque l’esprit et la culture d’équipe. C’est surtout ces deux aspects qui manquent à Alpine. Les investissements ont été faits, les moyens, les ambitions du groupe, la stratégie d’entreprise avec la marque Alpine… Tout est là. Quand une équipe a tout, il lui faut quelque chose qui la dépasse, quelqu’un qui l’entraîne » a conclu l’ingénieur.

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