Présentation du Grand Prix d’Autriche
A quelques heures de la première séance d'essais libres Motors Inside vous rappelle tout ce qu'il faut savoir sur la course autrichienne.
Un tracé spectaculaire
Réintroduit au calendrier de la Formule 1 en 2014, en même temps que l’arrivée de l’ère des monoplace à motorisation hybride, le tracé autrichien est très souvent source de dépassements.
En effet, les trois premiers virages sont quasiment à angle droit et en dévers. Et à chaque fois une belle portion de ligne droite (ou presque) les sépare. Ceci permet aux pilotes de tenter de belles manœuvres de dépassement.
Située à côté de la ville de Spielberg en Styrie au cœur des Alpes autrichiennes, cette piste vallonée, rapide et technique est depuis 2013 la propriété du groupe Red Bull. Après son retrait du calendrier par la F1 après l’édition 2003, le circuit était laissé à l’abandon. Ce dernier a été démoli puis reconstruit à l’identique afin d’être modernisé et répondre au normes actuelles du sport auto mondial. Il accueille depuis 2016 une manche du moto gp.
Le tracé peut être scindé en deux parties. La première comportant la ligne de départ arrivée et deux autre lignes droites entrecoupées de trois virages lents se refermant très fort. Puis une autre partie plus sinueuse et technique à l’intérieur ramenant vers la fin du tracé. Cette piste subit la dénivellation typique des paysages montagneux, ainsi tous les virages sont en dévers plus ou moins prononcé.
Ce tourniquet de 4,318km mêle finalement gros freinage, vitesse de pointe et technicité, ainsi le compromis parfait en terme de réglages n’est pas forcément évident à mettre en place et permet des stratégies différentes selon les points forts/points faibles de chaque pilote/monoplace.
La gamme de pneus Pirelli
Le tracé du Red Bull Ring est court, à peine plus de quatre kilomètre et est principalement fait de gros freinages suivit de grosses accélérations. L’asphalte autrichien est plutôt abrasif, mais les pneus ne subissent pas les plus grosses contraintes du calendrier.
Ainsi, comme à Monaco, Pirelli apporte ses trois composés les plus tendres : C3, C4 et C5. C3 étant le pneu le plus dur, en blanc, C4 la gomme intermédiaire en jaune et C5 le composé le plus tendre en rouge.
Charging into the #AustrianGP! 🇦🇹🐂
📊 The softest compounds for Spielberg
📈 Fairly high micro and macro roughness
⏩ #F1Sprint is back#Fit4F1 #F1 pic.twitter.com/z6EJBc1c4i— Pirelli Motorsport (@pirellisport) June 27, 2023