Haas est redevenu une équipe de F1 comme les autres, affirme son directeur
Depuis 2019, l'écurie américaine Haas a vécu des saisons difficiles, pour ne pas dire catastrophiques. Mais depuis la saison dernière, l'écurie de Günther Steiner semble repartir du bon pied, après avoir terminé huitième au classement constructeurs devant AlphaTauri et Williams. Le technicien italien se félicite de voir l'écurie redevenir une équipe normale.
Depuis 2019 l’écurie américaine a vécu des saison catastrophique avec en point d’orgue une saison 2021 sans le moindre point et sans aucun développement sur la voiture. L’écurie s’est concentrée sur le développement de la monoplace pour 2022 et la nouvelle règlementation révolutionnaire techniquement. Et depuis la saison dernière l’écurie américaine a nettement redressé la barre, en partie grâce au retour de Kevin Magnussen, rappelé au dernier moment à la place de Mazepin, de nationalité russe et licencié pour cause de déclaration de guerre à l’Ukraine.
En 2022, Haas a terminé à la huitième place au championnat des constructeurs avec 37 points. Après trois saisons sans apporter de modifications sur sa monoplace, Haas s’est remis en avant la saison dernière. De quoi ravir Günther Steiner : « Peu importe à quel point nous sommes bons, nous sommes une équipe normale maintenant, parce que nous évoluons juste », déclare l’Italien à Motorsport. Il justifie les trois saisons sans amélioration pour se concentrer sur la voiture 2022, terminée à la hâte : « Au cours des trois dernières années, il n’y a eu aucun développement. L’équipe a fait du très bon travail en 2022 pour sortir la voiture pour 2022. Mais tout a été fait à la hâte », explique-t-il. Steiner est satisfait de la fiabilité retrouvée et aborde cette saison 2023 comme « une année normale, comme n’importe quelle équipe ».
Un retard de développement mais pas de quoi paniquer.
Parmi les dernières équipes du paddock, Haas accuse un retard en terme de développement fasse à ses concurrents directs mais pour le moment il n’y a pas de quoi s’inquiéter, grâce au plafond budgétaire, qui favorise – ou du moins ne défavorise pas, les petites écuries : « Nous avons le plafond budgétaire et maintenant nous pouvons le faire. Donc je ne panique pas si après quelques courses nous ne sommes pas là où nous voulons être parce que nous pouvons rattraper notre retard à l’avenir », rassure l’Italien. Pour le moment Günther Steiner ne fixe pas de cap précis et abordera la question plus tard dans la saison : « Je pense que nous définirons cela un peu plus tard, au milieu de la saison. Nous verrons où nous voulons aller et où sont nos faiblesses », déclare Steiner.
Haas a notamment séduit de nouveaux sponsors en 2023, dont un sponsor titre MoneyGram qui permet à l’écurie d’atteindre un budget équivalent au plafond limité par la FIA de 155 millions d’euros en 2023.
Ce plafond atteint permet donc à Haas de proposer des évolutions régulièrement sur sa monoplace et donc de ne pas se faire distancer contrairement aux saisons précédentes.