Isack Hadjar vise la F1 dès l’année prochaine
Après avoir réalisé un saison plus que solide en F3, terminant 4ème du championnat, celui qui a longtemps été en bataille pour le titre arrive en F2 cette saison et ne compte pas y faire de vieux os.
Isack Hadjar s’apprête à effectuer sa saison de rookie dans l’antichambre de la F1 chez Hitech Grand Prix, après n’avoir effectué qu’une seule saison en Formule 3 l’année dernière.
Le jeune pilote français ne sera pas le seul de la filière Red Bull, puisque Ayumu Iwasa, Enzo Fittipaldi, Zane Maloney, Dennis Hauger, et aussi son coéquipier cette année Jack Crawford l’accompagneront en F2.
Autant de pilotes qui veulent également arriver en F1 avec Red Bull ou AlphaTauri. Helmut Marko, responsable de la filière Red Bull se chargera de surveiller le jeune Français.
« Mon objectif est simplement d’avoir une très bonne saison et de passer à la F1 », indique-t-il.
« Ce serait formidable de ne passer qu’un an en F2, ce serait idéal, puis d’aller en F1. C’est l’objectif principal, alors nous allons tout donner. »
Isack Hadjar s’est montré assez confiant au sujet de sa saison 2023 avec l’équipe Hitech après une campagne réussie avec cette structure en F3 l’an dernier, où il a terminé quatrième du championnat.
« Je suis vraiment excité, même si je savais que je montais en puissance depuis l’an dernier déjà. Je suis ravi de commencer la saison avec la même équipe. Je connais très bien l’équipe, j’étais en F3 Asie et en Formule 3 avec eux, donc j’ai passé des heures à travailler avec les gars. »
« Maintenant, en passant à la F2, cela me semble assez familier. Travailler avec la même équipe, c’est tout à fait normal et je suis heureux de ne pas aller ailleurs – j’ai l’impression d’avoir un avantage, donc c’est génial. »
La F2, une autre dimension
Hadjar reconnaît que la F2 nécessite de la pratique, même avec sa participation aux essais de F2 à Abu Dhabi l’an passé, il pense que certains pilote auront encore un avantage, en particulier sur les circuits typés urbains.
« La F2 est vraiment difficile, même les très bons pilotes prennent quelques tours pour se mettre dans le bain. Je pense que c’est une voiture difficile à comprendre et les arrêts aux stands qui sont introduits, ainsi que les stratégies, alors qu’en F3, il s’agissait simplement de pousser du début à la fin. »
« Je pense que la dégradation des pneus est le principal facteur limitant. Évidemment, je ne serai pas prêt à 100% pour le premier tour car il n’y a pas assez de tests, mais j’espère tout comprendre assez rapidement pour me battre pour des victoires en course. »
« Je suis vraiment content d’aller à Melbourne où je ne serai pas désavantagé par rapport à d’autres parce que personne ne connaît encore la piste, mais à Djeddah ou à Bakou où certains pilotes comme Théo [Pourchaire], Jack [Doohan] ou Ayumu [Iwasa] connaissent déjà la piste, je pense qu’ils ont un assez gros avantage. »
« Ce sont des pistes vraiment difficiles et je pense que c’est évidemment un inconvénient, mais je vais donner mon maximum pour les rattraper, et nous verrons comment ça se passe. Ca fait si longtemps que j’attends de pouvoir rouler à Melbourne et je suis vraiment heureux d’aller aussi loin de Paris pour courir, donc j’ai vraiment hâte d’y être. »