Les voitures de 2022 se suivent mieux, les pilotes sont satisfaits

C’était l’un des points principaux à réussir par la nouvelle règlementation : faciliter les dépassements et faire en sorte que les voitures aient moins de mal à se suivre les unes derrière les autres. Les premiers essais de Barcelone ont rendu un premier constat et celui-ci se révèle particulièrement positif.

En effet, la majorité des pilotes est assez unanime pour dire que les voitures se suivent mieux dans le trafic et que l’air sale pose moins de problème que les années précédentes.

« C’est assez intéressant parce que je dirai que de trois secondes à une seconde derrière la voiture de devant, en fait, vous pouvez vous suivre de plus près. » a déclaré Charles Leclerc. « Ensuite, d’une seconde à cinq dixièmes, je dirai que c’est similaire au sentiment que j’avais l’an dernier. Et puis de cinq dixièmes à être extrêmement proche, alors c’est bien mieux que l’an dernier. C’est sympa et intéressant. Je vais devoir faire quelques tours de plus derrière une voiture, mais ça a l’air bien pour l’instant. »

Même son de cloche du côté de son voisin de garage, Carlos Sainz, qui explique avoir déjà ressenti une réelle différence.

« J’ai déjà ressenti des différences. C’est déjà assez évident. Et je suis relativement positif à ce sujet, et optimiste que je pense que cela va dans la bonne direction. » confie l’Espagnol.

Du côté du champion du monde en titre Max Verstappen, l’avis est plus modéré mais il souligne tout de même les comportements moins abruptes dans le Dirty air.

« J’ai suivi quelques voitures, et il semble que ce soit un peu plus facile de rester derrière. Au moins, vous n’avez pas cette étrange perte d’appui où vous avez soudainement beaucoup de sous-virage ou de survirage massif. Bien sûr, je ne m’attends pas à ce qu’il soit complètement parti et que vous puissiez suivre sur le diffuseur arrière, à cause des vitesses que nous atteignons encore dans une F1, mais tout semble un peu plus sous contrôle. Les voitures vont bien. » a déclaré le pilote Red Bull.

Si les monoplaces ont souffert de différents problèmes, notamment celui du marsouinage particulièrement impressionnant, le fait que les monoplaces soient moins perturbées aérodynamiquement parlant laisse présager de bonnes choses quant au spectacle en piste.

Revenant en F1 après une année d’absence, le pilote Williams Alexander Albon a confié lui aussi avoir un bon feeling avec ce type de monoplace alors qu’il était plutôt pessimiste à l’origine.

« Le sentiment initial est bon. Évidemment, je n’ai pas couru depuis un moment, donc c’est un peu plus difficile de ce côté-là. J’ai été agréablement surpris de la vitesse à laquelle j’ai pu rester dans les virages 2 et 3, parce que je m’attendais à pire. Donc le sentiment est vraiment positif. »

La deuxième salve d’essais de présaison aura lieu à Bahreïn du 10 au 12 mars prochain. Une nouvelle occasion de se familiariser avec ces nouvelles montures avant le début des hostilités sur cette même piste le dimanche 20 mars.