Un accrochage et une 17e place : comme prévu, Renault ne s’est pas sorti des bas-fonds de la grille

Deux courses différentes mais deux constats amers à Monza pour les pilotes Renault. Jolyon Palmer a vu sa course s'arrêter prématurément après un contact avec Felipe Nasr alors que Kévin Magnussen a bouclé le Grand Prix d'Italie à une anonyme dix-septième place.

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Un accrochage et une 17e place : comme prévu, Renault ne s’est pas sorti des bas-fonds de la grille

Une semaine après un crash terrible à Spa-Francorchamps, Kévin Magnussen a connu une course bien plus calme à Monza. Toutefois, sa position finale ne peut décemment le satisfaire : 17e et avant-dernier pilote classé à un tour du vainqueur.

« Mon départ était ok mais il y a eu plusieurs incidents autour de moi… J’ai notamment fais un meilleur départ que les pilotes Sauber. Après ça, j’ai réussi à éviter une voiture en travers en coupant dans l’herbe. A partir de là, c’était une course tranquille avec juste un peu d’action avec une des Manor. C’est vraiment dommage que nous n’ayons pas obtenu un bon résultat aujourd’hui, mais nous apprenons encore de la voiture chaque weekend, cette course ne fut pas une exception ! »

A l’inverse de la Belgique, c’est cette fois Jolyon Palmer qui est descendu prématurément de sa R.S 16. La faute ici à Felipe Nasr, qui l’a expulsé en dehors de la piste à la sortie de la première chicane, dés le deuxième tour. Le Britannique put néanmoins continuer sa course à faible allure jusqu’aux stands. Las, il ne put repartir, pour officiellement abandonner au septième tour de course.

Encore passablement énervé, il raconta sa vision des faits de cet incident :

« J’avais vraiment pris un bon départ, en gagnant beaucoup de positions. Puis, je me suis retrouvé à côté de Nasr au premier virage, lorsqu’il décida de me pousser en dehors de la route au deuxième virage. Je ne peux pas expliquer ce qu’il lui a pris ou ce à quoi il était en train de penser. Je suis allé au large de la piste sans risquer un tête à queue dans les graviers. C’est alors qu’il me percuta de nouveau une fois que je suis revenu en piste ! Il n’y avait pas de place pour moi. »

« Je pense qu’il devrait recevoir une pénalité de places pour la prochaine grille, il a stoppé ma course ! »

Toujours sans point inscrit cette saison, Palmer veut malgré tout garder le positif d’une nouvelle course galère :

« De mon côté, je sens que mon pilotage est de mieux en mieux, je suis sûr que je vais pouvoir montrer mes progrès à Singapour ! »

La conclusion du weekend de Renault est pour Frédéric Vasseur, qui rappelle tous les efforts consentis par la firme française pour revenir vers un classement plus acceptable, tôt ou tard :

« Après la promesse de Spa, le circuit de Monza a prouvé qu’il était notre challenge le plus difficile de toute l’année. Nous n’avons pas vu beaucoup de positif en piste mais nous travaillons d’arrache-pied à Enstone et Viry ; nous savons que nous irons plus loin en 2017. Notre objectif immédiat est maintenant tourné vers Singapour, là où nous pourrons montrer une meilleure performance qu’ici. »

Avec cette neuvième place au championnat des constructeurs, la saison de Renault est pour l’instant bien morose. La firme au Losange file vers son plus mauvais classement d’ensemble depuis 1978, année de sa première saison complète en Formule 1.

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