Brésil – Essais libres 2 : Rosberg en tête, Alonso en flammes et les drapeaux rouges en nombre

Le soleil brille à Sao Paulo, où les températures ont grimpé en flèche : une trentaine de degrés dans l’air et, surtout, 55°C sur la piste.

La séance est lancée ! Elle devrait se dérouler sans Sergio Pérez, dont la Force India, abîmée dans la matinée par Daniel Juncadella, est sur des cales dans les stands, sans que les mécaniciens ne s’en occupent. Les deux Lotus prennent les devant, Maldonado signant le meilleur temps en 1:15.467. Sutil part à la faute dans les esses de Senna et se retrouve en tête à queue, sans gravité. Jean-Eric Vergne subit lui une nouvelle difficulté : la Toro Rosso est immobilisée en piste, le drapeau rouge est brandi quelques minutes après, le temps que la monoplace soit mise en sécurité.

Après la reprise de la séance, Rosberg s’empare du meilleur temps en 1:13.572, mais est devancé de peu, ensuite, par Ricciardo et Hamilton. Le Britannique enfonce le clou par la suite en signant 1:13.072.

Après 30 minutes, Hamilton mène devant Ricciardo, Rosberg, Massa et Raikkonen. Mais Alonso s’intercale entre l’Allemand et le Brésilien. Rosberg profite d’un nouveau tour lancé pour revenir à deux dixièmes du n°44. Hamilton signale d’ailleurs qu’il est difficile de piloter sur cette piste à cette chaleur. Peu avant la mi-séance, les pneus tendres sont de sortie : Ricciardo prend logiquement la tête de la séance, à peine plus d’un dixième devant Hamilton. Rosberg et Hamilton progressent eux aussi, avec le n°6 cinq dixièmes devant le n°44. Raikkonen commet la même erreur que dans la matinée : il freine dans l’herbe avant le dernier virage et sort large.

Après une heure, Rosberg précède Hamilton, Raikkonen, Ricciardo et Bottas. Quelques minutes après, Alonso s’immobilise en piste avec son moteur en fumée. Pire, le feu se déclare. L’Espagnol sort rapidement de son cockpit avant de se saisir d’un extincteur et d’éteindre le départ d’incendie. Drapeau rouge. La séance reprend pour un petit quart d’heure alors que le double-champion du monde regagne les stands à pieds et avec un grand sourire. Le sourire, Sauber l’aura moins : Gutierrez doit immobiliser sa voiture quasiment au même endroit qu’Alonso. Nouveau drapeau rouge.

La séance reprend pour neuf minutes et avec les 14 pilotes restants. Sans changements au classement, puisque des longs relais sont enclenchés, ce qui permet de constater que les pneus s’abîment très rapidement et de manière très spectaculaire.