Räikkönen prêt à ne pas rouler avec Lotus à Austin et Interlagos
Kimi Räikkönen a révélé qu'il avait bien failli ne pas rouler ce week-end à Abu Dhabi à cause des différends financiers qu'il a avec l'écurie Lotus F1. Il espère pouvoir trouver une solution mais il a également menacé de ne pas rouler lors des deux dernières courses si aucun accord n'est trouvé.
Kimi Räikkönen n’était pas présent dans le paddock d’Abu Dhabi jeudi pour « la journée des médias » et même s’il était bien présent vendredi pour le début des essais libres, le Finlandais a bien failli ne pas courir à Abu Dhabi ce week-end.
« Je suis venu ici uniquement parce que j’espère que nous trouverons un accord sur certains problèmes que nous avons. Espérons que ce sera résolu et que nous pourrons finir la saison aussi bien que possible, » a confié Räikkönen aux journalistes à Abu Dhabi.
Les problèmes dont Räikkönen parle sont notamment le non-paiement de son salaire, il a d’ailleurs répété n’avoir rien perçu depuis le début de l’année, comme il l’avait confié lors de l’annonce de son départ vers Ferrari. Le Finlandais aime la course automobile mais il a également laissé entendre qu’il pourrait ne pas rouler lors des deux dernières courses de la saison si ce différend financier n’est pas réglé.
« Oui bien sûr [je pourrais ne pas rouler]. J’aime la course automobile, j’aime piloter mais une grosse part de cela est un business et parfois ce n’est pas géré comme il le faut et cela finit dans une situation malheureuse. Mais nous devons mettre le curseur quelque part et si les choses vont au-delà, ce n’est plus vraiment de ma faute. »
L’écurie Lotus devrait ainsi près de 17 millions d’euros au Finlandais, 8 millions de salaire fixe plus environ 9 millions de bonus, 50 000 euros par point a priori.
Kimi Räikkönen est également revenu sur l’échange radio virulent qu’il a eu avec Alan Permane lors du Grand Prix d’Inde et il a confié que si cela avait eu une influence sur son absence jeudi, ce n’était pas la raison principale : « C’est une petite part du problème. Ces choses ne devraient pas arriver mais malheureusement cela arrive et ce n’est pas vraiment le problème. C’est le reste et bien évidemment tout cela s’accumule à la fin. Il est facile de dire que c’est la raison pour laquelle je ne suis presque pas venu, ce n’est pas si simple. Parfois, ce n’est pas très agréable lorsque vous entendez que vous ne pensez pas aux intérêts de l’équipe [en premier] et qu’ensuite vous n’avez pas touché un euro de l’année. Donc cela ne vous place pas dans la meilleure des situations, mais c’est comme cela que ça se passe et espérons que nous trouverons un accord des deux côtés sur la manière de bien gérer cette situation et régler nos problèmes pour finir du mieux possible. »