La relation de Pirelli avec la F1 pas au beau fixe
Pirelli a souvent été critiqué depuis le début de la saison et cela se poursuit comme ce week-end en Inde. Dans le but d'éviter que la mauvaise publicité se poursuive l'année prochaine, la marque italienne souhaite réaliser plus d'essais pour être préparée comme il se doit mais cela semble compliqué à réaliser.
Depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne qui a vu plusieurs pilotes victimes de délaminations de pneumatiques, la relation entre Pirelli et la Formule 1 ne semble plus très cordiale, les pilotes, ingénieurs ou encore responsables d’équipe ne se privant pas pour critiquer publiquement les pneumatiques du manufacturier italien.
Cela ne va pas s’arranger avec la dernière course disputée en Inde où les gommes italiennes étaient sujettes à l’apparition de cloques et au graining, ce qui a obligé Pirelli à demander la mise en place d’un nombre maximum de tours pour chaque composé – requête refusée par la FIA. Le manufacturier italien a donc simplement recommandé aux équipes de ne pas faire plus de 35 tours avec les mediums et plus de 15 avec les tendres.
Si la plupart des pilotes ont suivi ces recommandations avec les stratégies à deux arrêts, cela n’a pas été le cas de tout le monde à commencer par Force India et Adrian Sutil qui ont réalisé une stratégie à un arrêt, faisant 41 tours en mediums et 19 en tendres.
Cet affront ne semble pas être très bien passé, comme l’explique Paul Hembery dans le communiqué d’après-course de Pirelli : « Nous sommes malgré tout déçus de voir que des équipes sont allées envers nos recommandations en utilisant les mélanges plus longtemps que nous ne l’avions conseillé. »
Ces derniers jours, Pirelli n’a cessé de demander aux instances dirigeantes de la F1 plus d’essais afin de préparer au mieux les gommes qui seront utilisées en 2014. Car avec l’arrivée du nouveau moteur V6 et du ERS, les pneumatiques devront faire face à des puissances plus importantes – notamment à l’arrivée – et Pirelli veut être pleinement préparé à cela.
« Nous aimerions avoir un peu de sens commun, c’est ce que nous aimerions. Nous devons faire des essais si nous le pouvons, sinon nous ne serons pas en mesure de fournir des pneumatiques l’année prochaine, » a confié Paul Hembery en Inde.
Mais le directeur de la compétition chez Pirelli se montre toutefois pessimiste sur la tenue de tels essais car il sait que les équipes vont avoir du mal à réaliser leurs monoplaces dans les temps pour <a href="/f1/actualite/16267-bahrein-accueillera-les-deux-dernieres-sessions-dessais-hivernaux-2014.html" target="_blank" title="Date essais hivernaux F1 2014">les premiers essais prévus fin janvier à Jerez</a>.
