Vettel est très heureux chez Red Bull
Le double champion du monde allemand, à l'occasion des festivités entourant son sacre, dans sa ville natale d'Heppenheim, est revenu sur sa saison, sur son avenir avec Red Bull et, plus globalement, sur ce qu'il lui reste à accomplir en Formule Un.
Heppenheim, petite commune allemande de 25.000 habitants, a célébré, comme il se doit, le deuxième titre consécutif de champion du monde de l’enfant du pays : Sebastian Vettel. Plus de 30.000 fans de l’Allemand s’étaient donné rendez-vous pour l’occasion, à son grand plaisir : « Je voyage énormément à travers le monde et nous avons beaucoup de fans mais je n’ai jamais vu autant de casquettes Red Bull auparavant. Ça ne pouvait pas être mieux. Merci beaucoup. L’année dernière c’était déjà incroyable, mais aujourd’hui, c’est encore meilleur. C’est une journée merveilleuse grâce à vous » remerciait-il ses fans.
Le pilote allemand a également eu l’occasion de revenir, auprès des médias, sur sa saison triomphale : « Je pense que ça a de nouveau été une année pleine de succès. C’est juste incroyable ce que nous avons accompli. Ce sont les petites choses, comme revenir à la maison et ouvrir la porte, qui vous permettent de réaliser ce qu’il s’est passé et que toutes les heures passées ont payé. La saison n’est cependant pas terminée. Il nous reste trois courses, autant d’opportunités de montrer ce dont nous sommes capables. »
La saison du pilote Red Bull n’est en effet pas finie, certains records restants à sa portée dont le nombre de victoires en une saison – 13, Michael Schumacher (2004) -, le nombre de podiums au cours de la même année – 17, Michael Schumacher (2002) – et bien sûr le nombre de pole positions en une seule saison – 14, Nigel Mansell (1992). Pourtant, Sebastian Vettel assure ne pas songer aux records : « Je m’intéresse au sport, je connais son Histoire et les chiffres. J’aime voir, de temps en temps, mon nom quelque part, mais je ne me fixe pas d’objectifs de victoires ou de trucs dans le genre. Je ne cours pas pour les statistiques. Je suis un grand fan de sport. J’adore la Formule Un, ça a toujours été le cas depuis tout gamin et ça n’a pas changé. »
Celui qui affirmait avoir eu comme idoles de jeunesse les « trois Michael » (Schumacher, Jordan et Jackson) n’a jamais caché son ambition de rejoindre un jour la Scuderia Ferrari, marchant ainsi un peu plus sur les traces de son illustre aîné. Pourtant, le pilote Red Bull a saisi l’occasion des célébrations de son deuxième sacre pour renouveler ses vœux de fidélité à l’écurie avec laquelle il est lié jusqu’en 2014 : « En ce qui me concerne, je suis très heureux où je suis. Je pense que nous avons accompli beaucoup de choses ensemble, ces trois dernières années. Nous avons été en mesure d’élever notre niveau de jeu, plus ou moins, dans tous les domaines. Toute l’équipe est devenue plus professionnel, plus dévouée et tout le monde travail main dans la main pour réussir. »
Modeste, Sebastian Vettel tient d’ailleurs à rappeler que sa réussite est avant tout celle de Red Bull : « Ce n’est pas courant de faire partie de quelque chose comme ça et je ne me vois pas en train de dire que c’est ce que j’ai fais : c’est ce qu’ils ont fait. Nous sommes une équipe et nous sommes heureux de tout ce que nous faisons » affirme l’Allemand.
Plus jeune double champion du monde de l’Histoire de la Formule Un, Sebastian Vettel suscite l’admiration d’Adrian Newey qui le qualifie d’ailleurs de « petite éponge » en référence à sa capacité à apprendre de ses erreurs. Le jeune pilote allemand confirme : « C’est toujours difficile de savoir où s’améliorer. Je pense qu’à 24 ans, il y a encore beaucoup de domaines à améliorer, que ce soit au volant ou en-dehors. On doit toujours se tenir prêt à apprendre, et les petits progrès peuvent faire la différence. [Par exemple], quand je repense à la Corée du Sud, nous avons pu tirer les leçons du Japon, que ce soit l’équipe ou moi-même. »
Si l’Allemand tire les leçons de son Grand Prix de Corée du Sud, la concurrence a alors de quoi s’inquiéter pour le prochain Grand Prix d’Inde.