Le cas Hamilton au centre du briefing à Suzuka ?
Raillé dans la presse et accusé par nombre d'acteurs de la discipline, le cas Hamilton sera débattu lors de la réunion d'avant-course avec les pilotes, à leur demande.
Impliqué dans un certain nombre d’incidents cette saison, Lewis Hamilton est au centre des débats et est attaqué de toute part après un week-end à Singapour marqué par plusieurs accrochage aussi bien sur la piste qu’en dehors avec Felipe Massa. Une nouvelle anicroche qui a provoqué plus de réactions qu’à l’accoutumée, créant le sentiment d’une goutte d’eau qui a fait déborder un vase déjà presque rempli.
Jackie Stewart, Niki Lauda, Alain Prost, Johnny Herbert, pour ne citer qu’eux, ont tous donné leur avis sur le pilote de McLaren estimant, pour la plupart, que le talent d’Hamilton était gâché par son agressivité exacerbée et aussi le manque d’un véritable manager capable de canaliser le Britannique. David Coulthard, consultant pour la BBC, s’est exprimé récemment, arguant que Hamilton avait besoin d’une personne « sage » comme Martin Brundle – lui aussi consultant pour la télévision publique anglaise : « Il n’a pas à être un manager nécessairement, mais vous avez besoin de quelqu’un qui est capable de s’asseoir et de vous parler complètement honnêtement. Pour vous dire que faites l’idiot. »
S’asseoir et parler, c’est apparemment ce qu’ont décidé les homologues de Lewis Hamilton, puisque selon nos confrères italiens d’Autosprint, ils ont demandé au directeur de course, Charlie Whiting, d’inclure à l’habituel briefing d’avant Grand Prix une discussion sur « le style de pilote trop agressif » du champion du monde 2008.
Pour rappel, cette saison Lewis Hamilton a été jugé en course par la FIA pour sept « incidents ». Sur sept décisions à son encontre, le pilote Britannique a écopé de cinq pénalités : en Malaisie pour changement de ligne, à Monaco pour les accrochages avec Massa et Maldonado, en Hongrie pour son demi-tour sur la piste et à Singapour pour sa touchette avec Massa. Les deux autres situations jugées et qui n’ont pas donné lieu à une pénalité sont l’accrochage avec Button au Canada et celui avec Maldonado en Belgique (en qualifications).