Depuis plusieurs semaines, les équipes avaient émis des doutes quant à l’utilisation du système DRS (Aileron Arrière Ajustable) permettant aux pilotes de dépasser plus facilement en perdant de l’appui aérodynamique sur l’arrière de la monoplace.
En effet, les rues étroites qui composent le circuit de Monaco peuvent se montrer dangereuses quant on utilise un tel système. Certaines équipes avaient donc demandé à la FIA de ne pas autoriser de zone DRS à Monaco pour le Grand Prix, le 29 mai prochain. Après réunion, la FIA – Fédération Internationale de l’Automobile – s’est opposée à bannir le nouveau système qui fait actuellement ses preuves en course.
Les pilotes ont également réagi au préalable, jugeant que la possibilité d’activer le DRS sous le tunnel – sans luminosité – pouvait être dangereux occasionnant des collisions violentes entre une voiture plus rapide – avec l’aileron rabaissée – et une voiture se faisant doubler par « surprise ».
Au délà de la sécurité, Monaco est un circuit qui demande des appuis très spécifiques et beaucoup d’équipes n’étaient pas en faveur de développer un nouvel aileron arrière seulement pour Monaco, intégrant donc un DRS particulier.
Sans unanimité donc chez les écuries, Charlie Whiting, directeur de course de la FIA a écrit un communiqué aux équipes pour prévenir de la décision.
Sam Michael, le directeur technique de Williams a expliqué a Autosport Magazine que la décision avait été prise car « quelques équipes étaient pour un banissement et les autres non, ne comprenant pas pourquoi le bannir. »
« Il [Charlie Whiting] a dit qu’il n’y avait pas d’arguments valables pour bannir le DRS, pour nous, Williams, ce n’était pas important. »
Ci-dessous, retrouvez en vidéo le fonctionnement du système DRS ou AAA (Aileron Arrière Ajustable).