Kubica brille et attire les convoitises

La performance de Robert Kubica à Monaco a souligné encore une fois de plus pourquoi il est l’une des attractions de la F1 et pourquoi il continue à susciter l’intérêt des plus grandes écuries, comme Ferrari par exemple. En mettant sa Renault sur la première ligne et en obtenant une place sur le podium, Kubica […]

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Kubica brille et attire les convoitises

La performance de Robert Kubica à Monaco a souligné encore une fois de plus pourquoi il est l’une des attractions de la F1 et pourquoi il continue à susciter l’intérêt des plus grandes écuries, comme Ferrari par exemple.

En mettant sa Renault sur la première ligne et en obtenant une place sur le podium, Kubica a su complètement transcender le niveau de sa voiture.

Il l’a fait dans la plupart des courses cette année, mais la nature de la piste monégasque traduit encore mieux son combat contre le chrono.

Sur des circuits plus classiques, où l’aérodynamique est plus importante, Kubica peut gagner 0.10s par rapport au niveau intrinsèque de la monoplace, mais à Monaco, où la capacité du conducteur est mise en évidence par son habilité à piloter au plus près des obstacles et à s’engager à haute vitesse, Kubica a montré qu’il pouvait gagner bien plus que cela. Il faut savoir que la position naturelle de Renault sur la grille est de se battre pour une place dans le top 10 en qualifications, à Monaco la différence entre la 1ère ligne et la 10ème place était d’environ 0.8s. On situe mieux, ici, le travail accompli par le pilote polonais. Ce que reconnaît Alan Permane, l’ingénieur en chef de l’écurie :
«Nous savons que la voiture est loin d’être une voiture bâtie pour la première ligne. Cette performance c’est à Robert que nous la devons.»

Red Bull, Ferrari et Mercedes sont toutes intrinsèquement plus rapides que les Renault. A Monaco, même si l’on tient compte des problèmes de montée en température des pneus chez McLaren, Kubica n’aurait pas dû faire mieux que 7ème. Il a été précis, en utilisant la stabilité de la voiture et sa capacité à exploiter au mieux le pneu avant extérieur à l’entrée de chaque virage. Le maintien de cette dynamique jusqu’à frôler les barrières au millimètre en sortie, voilà la clé de la performance de Bob Kubica, sachant qu’il a su piloter de la sorte tout au long de la course, là où d’autres pilotes n’ont pas su faire preuve de régularité à chaque tour.
La cohérence de Renault lui a permis d’entrer dans un rythme superbe et le manque d’appui n’était pas aussi important que son bon équilibre.

L’équipe a été ravie du résultat, mais on se demande si une victoire aurait été possible.

Dans la dernière partie des qualifications, Kubica et l’équipe ont décidé de faire les deux runs en pneus neufs, tandis que d’autres – y compris le poleman Mark Webber – ont choisi de faire juste un seul run de plusieurs tours, avec comme idée que le pneu ultra-tendre avait besoin de trois voir quatre tours maximum pour donner sa pleine mesure.
Ainsi Webber a pu effacer le temps de Kubica lors de ses troisième et quatrième tours. Le pilote Renault et ses ingénieurs ont-ils opté pour un mauvais choix? Compte tenu de l’importance de la position au départ du GP de Monaco, cette décision lui a-t-elle coûté la victoire? C’est possible puisque son coéquipier Vitaly Petrov, a réalisé son meilleur temps en Q2 à la fin d’un run à plusieurs tours.

Kubica est conscient que Q3 ne fut pas parfaite :
«Sur mon dernier tour, j’ai pu réaliser le temps intermédiaire le plus rapide sur le premier secteur, mais à la fin de ce tour mes pneus avaient perdu de l’adhérence dans le dernier secteur.»

Toutefois après cette démonstration, l’intérêt de Ferrari pour Kubica s’en retrouve renforcé. Il a déjà été approché par la Scuderia afin de palier l’absence de Felipe Massa suite à son grave accident, maintenant il est considéré comme un remplaçant possible du brésilien, pour la saison prochaine.
De son coté Renault renforce son équipe autour du pilote polonais et s’améliore à pas de géant.

Kubica est le fer de lance d’un nouvel état d’esprit chez Renault. Eric Boullier est l’instigateur d’une nouvelle ère, pourra-t-il toujours compter sur son missile polonais pour redorer le blason au losange. Une décision devrait intervenir avant juillet.

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