Briatore et la FIA parviennent à un compromis
Flavio Briatore et les instances dirigeantes de la F1 sont enfin parvenus à un accord dans leur différent qui date des sanctions infligées à Flavio Briatore et Pat Symonds dans l’affaire Renault. Ces deux derniers avaient été bannis du sport pour leur implication dans le scandale de l’année 2008 après le Grand Prix de Singapour. […]
Flavio Briatore et les instances dirigeantes de la F1 sont enfin parvenus à un accord dans leur différent qui date des sanctions infligées à Flavio Briatore et Pat Symonds dans l’affaire Renault. Ces deux derniers avaient été bannis du sport pour leur implication dans le scandale de l’année 2008 après le Grand Prix de Singapour. Cependant, cette interdiction avait été annulée par un tribunal français en raison d’irrégularités dans le processus. La FIA avait alors déclaré qu’elle envisageait de faire appel de cette décision, mais cette option est maintenant écartée puisqu’un accord a été trouvé.
L’accord ne signifie en aucun cas un possible retour de Briatore ou Symonds en Formule 1. Cela ne pourra se faire qu’en début saison 2013. Même remarque dans les autres sports de la FIA avec une interdiction jusqu’à la fin de la saison 2011. Dans un communiqué publié lundi, la FIA a déclaré que Briatore et Symonds ont exprimé leurs regrets et leurs excuses pour leurs actes.
« En retour, ils ont demandé à la FIA d’abandonner la procédure d’appel en cours et de renoncer au droit d’engager une nouvelle procédure contre eux au sujet de cette affaire, » a déclaré la FIA.
« Considérant que l’arrêt du 5 Janvier 2010 ne concerne que la forme et non la substance de la décision du Conseil mondial du 21 Septembre 2009, et que les actes et le renoncement de toutes les revendications exprimées par M. Flavio Briatore et M. Pat Symonds sont en cohérence avec ce que le Conseil Mondial recherche. Le Président de la FIA a estimé qu’il est dans l’intérêt de la FIA de ne pas permettre la perpétuation de ces litiges, qui ont reçu une grande couverture médiatique et qui, quel que soit le résultat, sont très préjudiciables à l’image de la FIA et du sport automobile, et donc à accepter cette solution de règlement, mettant ainsi un terme à cette affaire. »
L’instance dirigeante a également indiqué qu’elle travaillait sur une réforme structurelle des statuts pour « éviter d’autres malentendus », se référant au verdict de la cour française.