USF1 demande l’autorisation de manquer des courses !
Le co-fondateur d’USF1, Ken Anderson a avoué qu’il est en discussion avec la FIA pour parvenir à un accord qui permettrait à la nouvelle équipe de manquer la quatre premières courses de la saison 2010 de Formule 1. Alors que l’optimisme est de vigueur du côté de Campos après que Jose Ramon Carabante ait pris […]
Le co-fondateur d’USF1, Ken Anderson a avoué qu’il est en discussion avec la FIA pour parvenir à un accord qui permettrait à la nouvelle équipe de manquer la quatre premières courses de la saison 2010 de Formule 1. Alors que l’optimisme est de vigueur du côté de Campos après que Jose Ramon Carabante ait pris le contrôle du projet et ait placé Colin Kolles comme directeur d’équipe, la situation est nettement moins à la fête chez USF1. Le team a pris du retard dans ses préparatifs et se bat pour obtenir le financement nécessaire.
Dans une interview parue hier dans le New York Times, Anderson a révélé qu’USF1 a peu de chance de se rendre à Bahreïn le 14 Mars prochain. L’équipe pourrait même manquer les rendre-vous australien, malaisien et chinois.
« Nous travaillons avec la FIA pour clarifier le nombre de courses que nous pouvons manquer, » a déclaré Anderson au quotidien. « L’idéal serait de manquer les quatre premières courses et d’arriver à Barcelone. »
Malgré les récentes révélations sur le fait que l’accord Concorde comprend une clause permettant aux équipes de manquer jusqu’à trois courses avant d’être officiellement sorties du championnat, la FIA a précisé au début du mois que les nouvelles équipes seraient en violation si elles venaient à manquer au moins une course.
Anderson veut croire que l’organe directeur va l’aider à assurer sa place sur la grille : « Je suppose que tout est possible, » dit-il lorsqu’on l’interroge sur la possibilité d’amendes pour avoir manqué des courses. « Mais quel serait l’intérêt? Pourquoi nous enfoncer encore plus alors que la situation financière est déjà tendue. Ce n’est absolument pas le message que je reçois de leur part. Ils veulent nous aider et pas nous faire disparaître. »
Anderson a insisté sur le fait que l’autre co-fondateur Peter Windsor et l’investisseur Tchad Hurley de YouTube, sont toujours impliqués dans le projet. Windsor a d’ailleurs déclaré plus tôt cette semaine : « Je suis toujours avec l’équipe. »
Mais l’Américain a révélé au NYT que les progrès du projet étaient dépendants du niveau de parrainage : « Nous avons un calendrier en place et si nous obtenons rapidement des réponses, qui déclencheront des financements, nous serons prêts à partir. »