Les équipes inquiètent de l’avenir des Grands Prix historiques
A travers son porte-parole et responsable de la FOTA, les équipes ont fait savoir leurs inquiétudes quant au sort de certains grands prix historiques. Mario Theissen veut ainsi au plus vite discuter de l’avenir de certaines courses avec Bernie Ecclestone afin de prévenir tout envenimement de la situation entre la FOTA et la FIA. Dernièrement, […]
A travers son porte-parole et responsable de la FOTA, les équipes ont fait savoir leurs inquiétudes quant au sort de certains grands prix historiques. Mario Theissen veut ainsi au plus vite discuter de l’avenir de certaines courses avec Bernie Ecclestone afin de prévenir tout envenimement de la situation entre la FOTA et la FIA.
Dernièrement, c’est le Grand Prix d’Allemagne qui se montre le plus menacé. Le circuit du Nürburgring a en effet refusé de participer au championnat 2010 si les coûts sont aussi élevés que cette année. Le Grand Prix d’Allemagne pourrait ainsi disparaître à terme déjà qu’il est partagé entre Hockenheïm et le Nürburgring. Le Grand Prix de Grande-Bretagne est dans une situation similaire. A partir de 2010, et après, l’événement pourrait bien être alterné entre deux circuits ; Silverstone et Donington Park.
Le problème réside dans les coûts très élevés d’inscription au championnat du monde de F1. Les circuits ont alors du mal à faire des bénéfices et préfèrent oublier la Formule 1, engendrant des pertes de visibilité importantes pour les constructeurs automobiles présents en F1. Le Grand Prix de Chine, du Japon et de France sont également dans cette situation.
Avec Mario Theissen – directeur de BMW Motorsport – et porte-parole de la FOTA, il estime vouloir évoquer le sujet dès la prochaine rencontre avec Ecclestone : « Nous allons en parler au plus vite avec Bernie [Ecclestone]. »
L’inquiétude est d’autant plus importante pour BMW que les trois plus gros marchés mondiaux du constructeur allemand ; les USA, l’Allemagne et l’Angleterre, pourraient être absents des calendriers de F1 à court terme.
« C’est évident, le sujet doit être abordé au plus vite et Bernie l’a bien compris. C’est toujours compliqué car il faut trouver un juste équilibre et surtout faire en sorte que tout le monde en soit satisfait. Il faut négocier au risque de mettre notre Veto sur les calendriers futurs selon l’accord Concorde proposé. Les détenteurs des droits commerciaux et les équipes doivent être en parfaite harmonie ! » Conclut le responsable allemand.