Les menaces de pluie sur Sepang inquiètent les pilotes
Des nuages sont apparus au dessus de Sepang aujourd’hui et, il est probable que cela soit également le cas ce week-end. En général, ce sont des pluies particulièrement fortes qui s’abattent sur la Malaise en fin d’après-midi durant cette période. Ces prévisions de pluie en fin d’après-midi, pourraient perturber la course, mais ce qui inquiète […]
Des nuages sont apparus au dessus de Sepang aujourd’hui et, il est probable que cela soit également le cas ce week-end.
En général, ce sont des pluies particulièrement fortes qui s’abattent sur la Malaise en fin d’après-midi durant cette période.
Ces prévisions de pluie en fin d’après-midi, pourraient perturber la course, mais ce qui inquiète le plus le paddock, est le crépuscule, car la course débutera, cette année, à 17h00, heure locale.
L’Australie et la Malaisie ont toutes les deux modifiées l’horaire de départ de leur grand prix pour 2009, permettant d’obtenir une meilleur audience télévisé des pays européens.
Lors du Grand Prix de Melbourne, la position du soleil a gêné les pilotes.
Ce week-end à Kuala Lumpur, il pourrait y avoir un manque de visibilité supplémentaire avec des averses de pluie, si les prévisions s’avéraient exactes.
Le Grand Prix de Malaisie en 2001 fut le pire, car la pluie s’était invitée dès le deuxième tour, provoquant un chaos parmi les pilotes.
« La faible luminosité en Australie à rendu difficile la course, en particulier lorsque la lumière scintillait entre les arbres. Nous n’aurons pas ce type d’ombre à Sepang, mais il est probable que les conditions de luminosité soient réduites, dû à de probables chutes de pluie. Etant donné l’heure du départ de la course, mon approche sur la qualification ainsi que la course, sera complètement différente, » a expliqué le pilote Williams, Kazuki Nakajima.
Nico Rosberg est également inquiet sur les décisions du directeur de course, Charlie Whiting, si les conditions venaient à s’aggraver.
« À Melbourne, j’ai trouvé l’heure de départ un peu tardive et très préoccupante, car vers la fin de la course, la visibilité était très faible, » a rappelé Rosberg.
« Cela à augmenter le risque, à mon avis, de commettre des erreurs. Pour ma part, j’aurais modifié l’heure de départ ou aurait imposé une course de nuit, réduisant ainsi beaucoup de questions et problèmes. »