Le chantage d’Ecclestone envers les constructeurs de F1

Bernie Ecclestone, le codétenteur de la Formule 1 se veut plus souple sur ses dernières réactions. Il serait prêt à laisser plus de libertés aux écuries présentes dans le championnat en échange d’un engagement à long terme en Formule 1.

Depuis plusieurs mois déjà, la politique du directeur anglais est claire : Réduire les coûts de fonctionnement d’une équipe de F1 pour permettre aux petites équipes ‘privées’ de continuer ou d’arriver dans le championnat. Néanmoins, depuis quelques mois également, plusieurs réformes ne plaisent pas à tout le monde et beaucoup d’équipes ont fait savoir leur mécontentement. Ferrari a même menacé de quitter le championnat, alors que Honda, n’a pas eu le choix.

Pour stopper cette hémorragie, Ecclestone, s’adressant au Daily Telegraph se dit pouvoir autoriser les équipes à dépenser autant d’argent qu’elles le souhaitent, en contrepartie d’un engagement sur le long terme.

« Si les constructeurs automobiles prennent un engagement sur le long terme, par exemple de 7 à 10 ans, nous pourrions changer les contraintes financières, à condition qu’il existe des boites de vitesses et des moteurs uniques à des prix abordables pour d’autres équipes. »

L’anglais lance l’information, mais souhaite laisser les équipes se débrouiller entre elles : « Qu’elles s’engagent avec la FIA ou avec n’importe qu’elle association, peu importe, tant qu’on ne voit pas se reproduire ce qui s’est passé avec Honda récemment. »

Ecclestone s’est également montré méfiant face au système KERS (récupération de l’énergie cinétique fournie dans les freinages) : « Je n’ai jamais été pour l’incorporation de ce système en F1. Il est développé en voiture de tourisme actuellement. Attendre qu’il soit au point et l’utiliser en F1 aurait couté beaucoup moins d’argent… »

Le KERS sera l’interrogation principale de ce début de saison. Quelles équipes l’utiliseront et qui ne l’utilisera pas ? Peu importe, pour l’anglais, le championnat sera de toute façon intéressant, avec neuf ou dix équipes. « Je reste pessimiste sur le rachat de Honda Racing, mais ce n’est pas un problème. »