La dernière offre du Canada n’aura pas suffit !
Gérald Tremblay, maire de Montréal a finalement confirmé que la dernière tentative pour sauver le Grand Prix du Canada en 2009 a échoué. Bernie Ecclestone exigeait trop, ce qui est la cause de la fin des pourparlers. La course a été rayée du calendrier le 7 octobre dernier. La dernière offre des autorités canadiennes pour […]
Gérald Tremblay, maire de Montréal a finalement confirmé que la dernière tentative pour sauver le Grand Prix du Canada en 2009 a échoué.
Bernie Ecclestone exigeait trop, ce qui est la cause de la fin des pourparlers. La course a été rayée du calendrier le 7 octobre dernier. La dernière offre des autorités canadiennes pour un plan de sauvetage en 2009 s’élevait à 20 millions de dollars canadien (soit près de 13 millions d’euros) mais Ecclestone exigeait 175 millions de dollars canadiens sur cinq ans (plus de 113 millions d’euros). Le gouvernement québécois ne pouvant pas répondre à cette demande…
S’exprimant lors d’une conférence de presse dimanche, Tremblay a révélé que le gouvernement du Québec pouvait soulever un total de 110 millions de dollars canadien sur cinq ans (plus de 71 millions d’euros), ajouté à un pourcentage des profits de la course. Mais l’argentier de la Formule 1 exigeait 175 millions de dollars canadien, ce qui était tout simplement trop pour le gouvernement. La dernière offre de 110 millions avait été faite le 4 Novembre et Tremblay avait insisté sur le fait que c’était le maximum qu’il pouvait faire pour sauver son bien-aimé Grand Prix.
« Nous avons fait tout ce qui était humainement et financièrement possible, » a déclaré Tremblay dans la Gazette de Montréal.
«J e suis très déçu pour les Montréalais, pour le Québec et pour le Canada. Le Grand Prix nous a donné une visibilité internationale. Je suis également déçu pour les fans de Formule 1. »
Reste donc qu’un acte de bonne volonté de la part d’Ecclestone de voir le Grand Prix du Canada au calendrier 2009 qui sera officialisé le 1 décembre. Avec le GP des Etats-Unis également absent l’année prochaine, le futur calendrier ne verra aucune course en Amérique du Nord, une première dans l’histoire du championnat de la Formula 1.