Les opposants au projet d’un nouveau GP de France

Le projet d’un nouveau circuit utilisant les voies publiques et privées non permanentes d’Alain Prost et du groupe Lagardère a été présenté le 21 octobre dernier aux élus du nord de la Seine-et-Marne. Le but est de remplacer le circuit de Magny-Cours, dans la Nièvre, depuis longtemps décrié par les autorités de la F1 et supprimé du Calendrier 2009.

Un appel à la manifestation a été lancé par les Verts et les Socialistes du Syndicat d’agglomération du Val d’Europe. La manifestation aurait lieu le samedi 15 novembre devant l’entrée des Parcs Disney contre le projet d’un nouveau circuit aux abords de Paris.

« Nous ne voulons pas que le Val d’Europe soit connu pour son circuit de F1 mais pour sa qualité de vie, ses projets exigeants en matière de développement durable, de gestion du territoire, et ses projets économiques qui incarnent véritablement la réconciliation entre économie et écologie… » ont-il déclaré.

Les Socialistes des cinq communes du Val d’Europe (Bailly-Romainvilliers, Chessy, Coupvray, Magny-le-Hongre et Serris) se sont prononcés, tout comme le conseil municipal de Serris, contre l’implantation du circuit de F1. Selon les Socialistes de ce département, ce projet va à l’encontre du respect de l’environnement et de la qualité de vie des riverains.

En réponse, les promoteurs du Projet Val d’Europe ont déclaré qu’il y aurait de faibles conséquences sur l’environnement : « Les 6.000 litres de carburant consommés par les Formule 1 équivalent à quatre Twingo roulant à l’année à Val d’Europe. »

Les opposants n’en ont pas pour autant changé de point de vue. Ils s’appuient notamment sur les autres projets pour installer durablement un Grand Prix de France au Calendrier de F1.

Pour information, la pétition pour le projet Magny-Cours 2, qui prévoit une refonte des installations techniques du Circuit de la Nièvre et donc une conservation du GP de France à Nevers, a déjà été signé par 5.000 fans. (Elle est disponible en cliquant ici)