Mosley pose un recours devant les tribunaux français
Le président de la Fédération Internationale de l’Automobile – plus connue sous les abréviations : FIA – a déposé ce matin un recours en justice, à Paris, afin d’interdire les copies des vidéos compromettantes sur sa personne, ainsi que de punir les auteurs et autres journaux ayant relayés l’information. La vidéo sur Mosley est apparue […]
Le président de la Fédération Internationale de l’Automobile – plus connue sous les abréviations : FIA – a déposé ce matin un recours en justice, à Paris, afin d’interdire les copies des vidéos compromettantes sur sa personne, ainsi que de punir les auteurs et autres journaux ayant relayés l’information.
La vidéo sur Mosley est apparue sur un site d’échange de vidéos le mois derniers. L’originale de la publication est française et les médias français ont été logiquement les premiers à s’emparer du scandale.
Une fois l’information relayée, de nombreux média internationaux ont demandé des copies des articles et de la vidéo compromettante aux journaux et magazines français. C’est face à cette transmission de donnés que Max Mosley compte poser son véto. C’est principalement les médias britanniques ainsi que la presse papier qui en a profité. Le journal « News of the World » s’est d’ailleurs adjugé la vidéo sur son site internet avant de la supprimer sur décision d’un tribunal, puis de la rétablir.
Cette vidéo, qui contient une mise en scène nazie entre Mosley et deux prostitués a été à l’origine d’un scandale sans précédents pour la fédération. Avec ce recours en justice, Mosley espère atténuer les tensions. Il a également demandé des dommages et indemnités (environ 25.000€) à chaque média étant impliqués dans le scandale, dont « The News of the World. »
Philippe Ouakrat, l’avocat de Mosley, a commenté vouloir disposer des droits français sur la protection de la vie privée, bien plus restrictifs que la législation britannique. Les résultats de l’audience pourraient être connus dès aujourd’hui.
Il est également important de rappeler que la vidéo est accessible, aujourd’hui encore, seulement via le web français.