Ferrari et Williams F1 en lutte et en confiance avant le GP du Japon

La fin de saison 2014 sera marquée, outre la lutte pour le titre pilotes, par la bataille que vont se livrer Williams et Ferrari pour terminer à la troisième position du Championnat des constructeurs. Actuellement, c’est l’écurie britannique qui occupe ce rang, avec 187 points, soit 9 unités d’avance sur la Scuderia.

Ferrari confiante avant la fin de saison
Selon Fernando Alonso, il ne fait aucun doute que l’équipe de Maranello parviendra à prendre le dessus sur sa concurrente directe : « Nous sommes Ferrari, nous sommes bien plus qu’une équipe normale. Donc nous devons juste continuer à travailler et quelle que soit la performance de la voiture, quel que soit notre avantage ou désavantage envers Williams, nous nous battrons jusqu’au dernier tour de la dernière course parce qu’il y a beaucoup de points sur la table, » a-t-il expliqué à Autosport.

Pour le double-Champion du monde, la dernière course, dont les points seront doublés, sera primordiale pour décider de l’issue de cette lutte : « Il y a Abu Dhabi avec des points doublés et il y a beaucoup d’opportunités que nous avons pour réduire cet écart. Je suis confiant dans le fait qu’à la fin du championnat, nous battrons Williams. »

L’Espagnol affirme que la Scuderia a déjà mangé son pain noir cette saison sur des tracés où les moteurs Mercedes avaient l’avantage : « Nous avons passé Spa et Monza, qui étaient des pistes difficiles pour nous, nous le savions. Williams a réussi à maximiser ces points et ils ont fait du bon travail. »

Des nouveautés aérodynamiques pour Williams
Du côté de Williams, l’optimisme est de mise. A Suzuka, en effet, l’écurie de Grove se présentera avec une amélioration aérodynamique importante, après que Felipe Massa, en inscrivant 10 points à Singapour, a sauvé les meubles sur un circuit ne convenant pas, à priori, aux qualités de la FW36. Rob Smedley, le responsable de la performance, explique pourquoi la confiance règne : « Nous sommes vraiment, vraiment au mieux dans la gestion pneumatique. Je pense que la gestion des pneus à Singapour nous a énormément aidés. Vous avez vu un exemple important de cela avec Felipe et Valtteri – même avec une voiture défectueuse [le Finlandais souffrait d’un problème avec sa direction assistée en fin de course, ndlr] – qui ont été capables de gérer les pneus. »

« La manière dont nous avons été capables d’extraire probablement plus que la performance de la voiture en qualification par le biais de la gestion pneumatique que nous avons, personnellement, je suis immensément fier de toute la science et l’expérience que nous avons placé dedans, » a-t-il poursuivi pour Autosport.

« Au Japon, ça nous placera en bonne position. En Russie, je pense que les composés sont assez conservateurs ; je pense que ça nous conviendra vraiment bien. Nous allons aussi aller sur des pistes où la puissance a un plus grand effet, où il y a une plus grande sensibilité à la traînée aérodynamique, donc nous sommes vraiment, vraiment optimistes, » a-t-il expliqué.